Canonisations, 5 juin 2016, capture CTV

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Deux guérisons: "La tendresse de Dieu se révèle pleinement en Jésus"

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Miracles à Cuba et en Pologne

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« La tendresse de Dieu se révèle pleinement en Jésus » explique le pape François, alors qu’il proclame deux saints, de Pologne et de Suède: il a fallu l’authentification de deux « miracles » survenus après leur béatification, pour leur canonisation.
Le pape a en effet présidé la canonisation de deux nouveaux saints, ce dimanche, 5 juin, place Saint-Pierre, en présence de délégations de Suède et de Pologne, dont le président M. Andrzej Duda.
Guérison à Cuba
En effet les deux saints sont un prêtre polonais, Stanislas de Jésus Marie Papczynski (1631-1701), fondateur des Clercs mariens de l’Immaculée Conception, et Marie Élisabeth Hesselblad, de Suède (1870-1957), fondatrice des soeurs du Saint-Sauveur de Sainte-Brigitte.
Elle était née dans une famille luthérienne. Emigrée aux Etats-Unis et gravement malade elle émit le vœu de mourir dans la maison de sainte Brigitte à Rome : elle vécut et restaura l’ordre. Pionnière de l’œcuménisme, s’est éteinte en offrant sa vie pour l’unité des chrétiens. Elle a été proclamée « Juste parmi les Nations » par le Mémorial de « Yad Vashem » (www.yadvashem.org, Jérusalem) en 2004, pour avoir sauvé des juifs en le cachant dans le couvent de Rome pendant la Seconde guerre mondiale, dont Piero Piperno.
Le jeune Cubain bénéficiaire de la guérison qui a permis la canonisation, Carlos Miguel Valdés Rodríguez, a participé à la messe et a porté, avec ses parents, les reliques de la sainte jusqu’à l’autel. Il avait deux ans, était tétraplégique du fait d’une tumeur au cerveau, malgré trois opérations, quand il a été guéri, à Santa Clara, en 2005. C’est sa maman qui a appliqué une relique de la sainte sur sa tête, en la priant d’intercéder pour son fils: les lectures de la messe semblent particulièrement adaptées à cet événement.
Guérison en Pologne
La guérison obtenue par la prière de Stanislas Papaczynski est celle d’une jeune Polonaise de 20 ans, tombée dans le coma après des problèmes respiratoires. Les médecins avaient prévenu ses parents qu’il n’y avait plus rien à faire. Sa maman partit prier à l’église. En la voyant pleurer une femme s’approcha d’elle et lui remit le livret d’une neuvaine au Bienheureux Stanislas Papczynski, l’invitant à le prier avec foi. Elle fit la neuvaine avec son mari et sa famille . Les médecins avaient débranché tous les appareils. Mais la jeune fille survécut et reprit conscience. Pendant la neuvaine, elle fut complètement rétablie : une radio des poumon faite le 10e jour a montré l’absence de séquelles aux poumons. Elle put se marier à son fiancé qui était resté à son chevet jour et nuit. Ils ont eu ensuite deux enfants.
« La tendresse de Dieu se révèle pleinement en Jésus », a déclaré le pape François dans son homélie: « Et avec nous aussi, pécheurs, un à un, Jésus ne se lasse pas de faire resplendir la victoire de la grâce qui donne vie ».
Le Christ dit à « la Mère l’Eglise », a continué le pape François: « « Donne-moi tes enfants », que nous sommes tous. Il prend sur lui nos péchés, les enlève et il nous redonne vivants à l’Église même. Et cela advient d’une manière spéciale durant cette Année Sainte de la Miséricorde. »
Résurrection de deux enfants
Le pape a commenté les lectures, dont la résurrection du fils de la veuve de Sarepta et celle du fils de la veuve de Naïm: « La Parole de Dieu que nous avons écoutée nous reconduit à l’événement central de la foi : la victoire de Dieu sur la souffrance et sur la mort. C’est l’Évangile de l’espérance jaillissant du Mystère pascal du Christ ; il irradie à partir de son visage qui révèle Dieu le Père, consolateur des affligés. C’est une Parole qui nous appelle à demeurer intimement unis à la passion de notre Seigneur Jésus, afin que se manifeste en nous la puissance de sa résurrection. »

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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