« La Pologne accueillera merveilleusement le pape François ! », déclare le cardinal Stanislas Dziwisz, archevêque de Cracovie, qui prépare l’accueil des jeunes de la Journée mondiale de la jeunesse en juillet prochain.
Il a confié cet enthousiasme des Polonais qui accueilleront pour la première fois le pape François, dans un entretien accordé à Zenit en italien (Luca Marcolivio).
« La Pologne accueillera merveilleusement le pape François ! (…) Peu après l’élection de Benoît XVI, par exemple, nous l’avons accueilli comme et plus que Jean-Paul II. Nous voulions montrer que, pour nous, le pape est le pape. Le pape François sera donc reçu très cordialement et je dois dire que nous l’attendions depuis longtemps. »
Après plus de quarante ans aux côtés de Karol Wojtyla, il confie: « En réalité, je le sens très présent, même si ce n’est pas physiquement. C’était vraiment un homme uni à Dieu. Beaucoup de gens prient toujours saint Jean-Paul II, l’invoquent, lui demandent des grâces. Il a accompli beaucoup de miracles : de nombreux couples qui ne réussissaient pas à avoir d’enfant, s’adressent à lui aujourd’hui pour lui demander cette grâce et, souvent, ils l’obtiennent. Il y en a qui ont demandé la grâce d’une guérison du cancer et qui l’ont obtenue. Un cas éclatant fut celui de cette femme qui devait se faire opérer d’une tumeur au cerveau : au moment où on lui a ouvert la boîte crânienne, on n’a rien trouvé… Pour la canonisation, on a reconnu un seul miracle attribué à Jean-Paul II, mais il en a fait beaucoup, beaucoup plus. »
Il évoque aussi l’éventualité d’accueillir des jeunes orthodoxes à la JMJ, du fait de la position de la Pologne dans l’Est européen: « Nous sommes toujours très ouverts. La JMJ de Czestochowa en 1991 fut la première à se dérouler en Europe de l’Est et, déjà à cette époque, des jeunes de Biélorussie, d’Ukraine et de Russie y avaient participé, à hauteur d’environ 200 000 pèlerins. Aujourd’hui, 25 ans après, nous espérons que des jeunes de ces pays viendront aussi ici : nous devrons les aider et aider leurs gouvernements afin qu’ils fassent tout pour les laisser venir dans notre pays et qu’ils leur accordent les visas de sortie. Sans doute le conflit en Ukraine pourrait créer des difficultés pour les jeunes Ukrainiens mais nous, je le redis, nous serons très ouverts. »
Avec une traduction de Constance Roques
