Confession © Wikimedia Commons

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Missionnaires de la Miséricorde: «la joie de se sentir pardonné et aimé»

Des confesseurs envoyés ne mission par le pape François

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Faire « sentir l’amour de Dieu » et découvrir « la joie de se sentir pardonné et aimé », c’est ainsi que le père Victor Hernandez, du diocèse de Madrid, comprend sa mission de Missionnaire de la Miséricorde.
Il fait partie du millier de Missionnaires de la Miséricorde envoyés dans le monde par le pape François au cours de l’Année jubilaire.
Trois prêtres envoyés pour être des « confesseurs disponibles, bons et compatissants », selon les paroles du pape, ont témoigné de leur mission pour les lecteurs de Zenit.
Le père Hernandez estime que sa mission pourrait montrer « le visage maternel de l’Église ». Ce missionnaire de la Miséricorde de Madrid qui confesse chaque été à Lourdes et lors de toutes les rassemblements de jeunes de son diocèse souligne « l’importance donnée aux gestes, à l’accueil, à l’affection, plus qu’aux mots » lors de la confession.
« Nous transformons des vies par l’amour de Dieu, en cette Année de la Miséricorde, a-t-il ajouté, nous redécouvrons que Dieu nous aime et que c’est ce qui motive la conversion. »
Le père Jésus Luis Viñas, prêtre espagnol du diocèse de Caceres, a témoigné que le passage de l’Epître de saint Paul aux Corinthiens où le Christ dit à l’apôtre « ma grâce te suffit» lui est venu à l’esprit quand il a su cette nouvelle mission. Ces paroles l’ont aidé à « affronter cette tâche avec enthousiasme ».
Et comme l’a dit le pape, a continué le père Viñas, « être Missionnaires de la Miséricorde c’est une responsabilité », car c’est « être en premier lieu les témoins du Christ et de sa façon d’aimer ».
En réfléchissant aux fruits de cette mission, le père Viñas espère être, comme le dit le pape François, « une expression de l’Église vivante, qui, en tant que mère, accueille tous ceux qui viennent ».
Le pape a utilisé « un épisode peu connu » de l’histoire de Noé qui se retrouve «nu et ivre » et de ses enfants qui « viennent le couvrir » pour évoquer « le travail de l’Église miséricordieuse qui accueille et couvre la nudité des pécheurs », a expliqué le père Viñas.
Pour sa part, le père José Aumente Dominguez, directeur du Département de la Pastorale pour les cirques et les foires du Secrétariat de la Commission épiscopale des migrations, considère comme un point fort du discours du pape aux Missionnaires la façon dont il a parlé « en tant que curé au curé, en tant que confesseur au confesseur, en tant que berger au berger », « pour leur dire » comment il convient d’accueillir une personne qui vient se confesser.
Le grand défi d’un confesseur aujourd’hui, a continué le père José Aumente Dominguez, c’est d’examiner pourquoi les gens ne viennent pas se confesser : « Nous avons perdu le sens du péché », a-t-il constaté. Le sacrement de la réconciliation pourrait faire vivre une vraie conversion : « Si l’Église est une mère, a-t-il expliqué, comme une mère ne pardonnera pas son fils ? »
Propos recueillis par Rocio Lancho Garcia

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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