Le pape François a évoqué saint Thomas d’Aquin (v. 1224-1274), qui est notamment « patron des écoles catholiques », et que l’on fête demain, 28 janvier, lors de l’audience générale de ce mercredi, place Saint-Pierre, en disant: « Une pensée particulière pour les jeunes, les personnes malades et les nouveaux époux. Demain, nous célèbrerons la mémoire liturgique de saint Thomas d’Aquin, patron des écoles catholiques. »
Voici ses conseils aux jeunes, aux malades et aux nouveaux époux : « Que son exemple vous pousse, chers jeunes, à voir en Jésus miséricordieux l’unique maître de vie ;
que son intercession vous obtienne, chers malades, la sérénité et la paix qui sont présents dans le mystère de la croix ;
et que sa doctrine soit un encouragement pour vous, chers nouveaux époux, à avoir foi en la sagesse du cœur pour accomplir votre mission. »
« Saint Thomas est l’un des plus célèbres philosophes et théologiens du moyen âge. Dominicain, il a entrepris en son temps une œuvre de conciliation de la science et de la foi qui a eu une très longue postérité. Son ouvrage le plus célèbre, la Somme de théologie, a servi de base pour la formation des futurs prêtres depuis le XV e siècle. Elle est imprimée depuis le XVI e siècle traduite en d’innombrables langues, y compris en braille, pour les aveugles (le couvent actuel de Toulouse en possède un des rares exemplaires, ayant appartenu au P. Perrin, dominicain, ami de Simone Weil et Juste parmi les nations) », souligne le service de communication du VIIIe centenaire de l’Ordre des dominicains.
L’Ordre des Prêcheurs (« Dominicains ») célèbre le jubilé des 800 ans de sa fondation par saint Dominique à Toulouse (France) en 1215 . Ce huitième centenaire, qui revêt une ampleur mondiale, a été inscrit par le ministère français de la Culture dans la liste des célébrations nationales. Toute une série de manifestations marque l’évènement jusqu’au 21 janvier 2017: en 2016, ils continuent leur parcours jubilaire en fêtant notamment saint Thomas d’Aquin, dont le corps repose dans l’écrin de l’église des Jacobins, au cœur de Toulouse, précise la même source.
Avec une traduction de Constance Roques
