Les « terribles bombardements » sur Hiroshima et Nagasaki sont le symbole du « pouvoir destructeur démesuré de l’homme » et un avertissement pour l’humanité. Cet anniversaire est une invitation à « prier et à nous engager pour la paix, pour diffuser dans le monde une éthique de fraternité et un climat de cohabitation sereine entre les peuples ».
« Que de toutes les terres se lève une seule voix : non à la guerre, non à la violence, oui au dialogue, oui, à la paix ! »
Le pape s’est aussi dit préoccupé par l’escalade de la violence au Salvador. « J’encourage le cher peuple salvadorien à persévérer, uni dans l’espérance, et je vous exhorte tous à prier afin que, sur la terre du bienheureux Oscar Romero, refleurissent la justice et la paix », a-t-il conclu.
Voici notre traduction intégrale des paroles du pape après l’angélus.
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Paroles du pape François après l’angélus
Chers frères et sœurs,
Il y a soixante-dix ans, les 6 et 9 août 1945, se produisirent les terribles bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki. Malgré tout le temps écoulé, cet événement tragique suscite encore horreur et répulsion. Il est devenu le symbole du pouvoir destructeur démesuré de l’homme quand il fait un usage détourné des progrès de la science et de la technique et il constitue un avertissement pérenne à l’humanité, afin qu’elle rejette à jamais la guerre et qu’elle bannisse les armes nucléaires et toutes les armes de destruction massive. Ce triste anniversaire nous appelle surtout à prier et à nous engager pour la paix, pour diffuser dans le monde une éthique de fraternité et un climat de cohabitation sereine entre les peuples. Que de toutes les terres se lève une seule voix : non à la guerre, non à la violence, oui au dialogue, oui, à la paix ! Avec la guerre, on perd toujours. La seule façon de vaincre une guerre et de ne pas la faire.
Je suis avec une vive préoccupation les nouvelles qui nous parviennent du Salvador où se sont aggravées ces derniers temps les difficultés de la population à cause de la pénurie alimentaire, de la crise économique, des inégalités sociales très marquées et de la violence croissante. J’encourage le cher peuple salvadorien à persévérer, uni dans l’espérance, et je vous exhorte tous à prier afin que, sur la terre du bienheureux Oscar Romero, refleurissent la justice et la paix.
Je vous adresse à tous, Romains et pèlerins, mes salutations ; en particulier aux jeunes de Mason Vicentino, Villaraspa, Nova Milanese, Fossò, Sandon, Ferrara, et aux servants de messe de Calcarelli.
Je salue les motards de San Zeno (Brescia), engagés au profit des enfants de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus.
Et je vous souhaite à tous un bon dimanche. Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi ! Bon déjeuner et au revoir !
© Traduction de Zenit, Constance Roques