Voici quelques citations du premier chapitre de l’encyclique du pape François, « sur la sauvegarde de la maison commune » en vue de « la maison commune du ciel ».
Chapitre I (17-61) CE QUI SE PASSE DANS NOTRE MAISON
« Je crois que François est l’exemple par excellence de la protection de ce qui est faible et d’une écologie intégrale, vécue avec joie et authenticité » (10).
« Si nous nous sentons intimement unis à tout ce qui existe, la sobriété et le souci de protection jailliront spontanément » (11).
« Le monde est plus qu’un problème à résoudre, il est un mystère joyeux que nous contemplons dans la joie et dans la louange » (12).
« Le défi urgent de sauvegarder notre maison commune inclut la préoccupation d’unir toute la famille humaine dans la recherche d’un développement durable et intégral, car nous savons que les choses peuvent changer » (13).
« Les jeunes nous réclament un changement » (13).
« J’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète » (14).
« Tous, nous pouvons collaborer comme instruments de Dieu pour la sauvegarde de la création, chacun selon sa culture, son expérience, ses initiatives et ses capacités » (14).
« J’espère que cette Lettre encyclique, qui s’ajoute au Magistère social de l’Église, nous aidera à reconnaître la grandeur, l’urgence et la beauté du défi qui se présente à nous » (15).
« Aborder cette question serait une façon de contrecarrer la culture du déchet qui finit par affecter la planète entière, mais nous remarquons que les progrès dans ce sens sont encore très insuffisants » (22).
« Si la tendance actuelle continuait, ce siècle pourrait être témoin de changements climatiques inédits et d’une destruction sans précédent des écosystèmes, avec de graves conséquences pour nous tous » (24).
« Le changement climatique est un problème global aux graves répercussions environnementales, sociales, économiques, distributives ainsi que politiques, et constitue l’un des principaux défis actuels pour l’humanité » (25).
« L’augmentation du nombre de migrants fuyant la misère, accrue par la dégradation environnementale, est tragique » (n. 25).
« Certaines études ont alerté sur la possibilité de souffrir d’une pénurie aiguë d’eau dans quelques décennies, si on n’agit pas en urgence » (31).
« Le coût des dommages occasionnés par la négligence égoïste est beaucoup plus élevé que le bénéfice économique qui peut en être obtenu » (36).
« Mentionnons, par exemple, ces poumons de la planète pleins de biodiversité que sont l’Amazonie et le bassin du fleuve Congo, ou bien les grandes surfaces aquifères et les glaciers. On n’ignore pas l’importance de ces lieux pour toute la planète et pour l’avenir de l’humanité » (38).
« Qu’une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale, qui doit intégrer la justice dans les discussions sur l’environnement, pour écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres » (49).
« Accuser l’augmentation de la population et non le consumérisme extrême et sélectif de certains est une façon de ne pas affronter les problèmes » (50).
« La dette extérieure des pays pauvres s’est transformée en un instrument de contrôle, mais il n’en est pas de même avec la dette écologique (…). Il faut que les pays développés contribuent à solder cette dette, en limitant de manière significative la consommation de l’énergie non renouvelable et en apportant des ressources aux pays qui ont le plus de besoins, pour soutenir des politiques et des programmes de développement durable » (52).
« Ces situations provoquent les gémissements de sœur terre, qui se joignent au gémissement des abandonnés du monde, dans une clameur exigeant de nous une autre direction » (53).
« Nous n’avons jamais autant maltraité ni fait de mal à notre maison commune qu’en ces deux derniers siècles » (53).
« Nous sommes appelés à être les instruments de Dieu le Père pour que notre planète soit ce qu’il a rêvé en la créant, et pour qu’elle réponde à son projet de paix, de beauté et de plénitude » (53).
“La faiblesse de la réaction politique internationale est frappante » (54).
« La soumission de la politique à la technologie et aux finances se révèle dans l’échec des Sommets mondiaux sur l’environnement. Il y a trop d’intérêts particuliers, et très facilement l’intérêt économique arrive à prévaloir sur le bien commun et à manipuler l’information pour ne pas voir affectés ses projets » (54).
« La dégradation de l’environnement comme la dégradation humaine et éthique sont intimement liées » (56).
« L’être humain est encore capable d’intervenir positivement » (58).
« L’être humain s’arrange pour alimenter tous les vices autodestructifs : en essayant de ne pas les voir, en luttant pour ne pas les reconnaître, en retardant les décisions importantes, en agissant comme si de rien n’était » (59).
« Des symptômes d’un point de rupture semblent s’observer » (60).