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Fabrique de la paix : 7.000 enfants dialoguent avec le pape

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La Fondation italienne « Fabrique de la paix » promeut l’éducation à la paix, par une « révolution du coeur » orchestrée par les enfants. La rencontre avec le pape est prévue le 11 mai.

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Quelque 7.000 enfants italiens dialogueront avec le pape François sur les thèmes de l’amour, de la paix, de l’accueil, de l’intégration, lundi prochain, 11 mai 2015, au Vatican.

Ce sera le premier événement organisé par la fondation italienne “La Fabrique de la paix”. Ce projet promeut l’éducation à la paix, par l’art, les nouvelles technologies et le sport.

Le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, salue au micro de Radio Vatican « cette initiative qui démarre à l’école primaire pour éduquer à la paix… en faisant se rencontrer des enfants de conditions extrêmement diverses, d’ethnies diverses, de religions diverses ».

Il souhaite qu’elle « réussisse à créer un mouvement qui porte des fruits de paix au fur et à mesure que les enfants grandissent, avec la solidarité des institutions, des associations et de toutes les personnes impliquées dans l’éducation ».

Outre le fait que « le pape est toujours content de pouvoir dialoguer avec les enfants, plaisanter avec eux, les accueillir », il peut « donner une contribution inspiratrice très forte à ce projet », souligne le P. Lombardi : parmi les thèmes qui lui sont chers en effet, le pape parle « d’un “pacte éducatif” entre les familles, l’école, la société ; il parle du “village” qui est nécessaire – comme disent les africains – pour éduquer un seul enfant, donc d’une réalité communautaire très ample ; et il parle d’une culture de la rencontre qui dépasse toute distinction, toute frontière, y compris de type confessionnelle, pour le bien commun de la société ».

La psychologue Maria Rita Parsi, qui compte parmi les promoteurs de cette initiative, souligne que « les enfants sont le présent et l’avenir, et qu’il faut leur remettre le témoignage d’un monde qui doit être pacifié. Désormais, le tourment des guerres et de la violence sont parvenus à un degré tel que si l’on ne pose pas des règles, des normes, si nous ne trouvons pas la manière d’être tolérants entre nous, de nous réunir, de dialoguer, je crois qu’il n’y a pas d’avenir pour la planète ! »

Elle explique le choix du nom « Fabrique de la paix » : « La paix doit se construire pierre après pierre et les pierres de cette fabrique sont les enfants. Ils sont la ressource effective du changement. Ceux qui peuvent faire une authentique révolution du cœur. »

 

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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