Le Saint-Siège souhaite une intervention en Libye, sous l’égide de l’ONU : c’est ce que déclare le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, lors du sommet pour le 86e anniversaire des Accords du Latran.
Après le massacre de 21 coptes orthodoxes, l’Italie et le Saint-Siège ont exprimé leur préoccupation pour la situation en Libye, lors de leur rencontre annuelle en mémoire du Pacte qui a reconnu la souveraineté de l’État de la Cité du Vatican (11 février 1929).
Le cardinal Parolin – numéro deux du Saint-Siège – représentait le Vatican, tandis que le président Sergio Mattarella et Matteo Renzi, président du Conseil des ministres, étaient présents au nom de l’Italie.
Lors des échanges, diverses questions internationales ont été abordées et les deux parties ont réaffirmé leur volonté « de pleine collaboration en vue du bien commun », selon Radio Vatican.
L’Italie et le Saint-Siège ont souligné l’urgence « d’enrayer l’avancée de l’État islamique en Libye ». Le cardinal Parolin a déclaré qu’il fallait « intervenir rapidement, mais sous l’égide de l’ONU », c’est-à-dire avec « un large consensus international ».
Si la « vigilance » contre des menaces d’attentats reste élevée à Rome, l’Italie a affirmé sa volonté de continuer à prodiguer « une pleine assistance aux réfugiés qui fuient la faim et les persécutions ».
Avec une traduction de Constance Roques