Pour couper court aux rumeurs « alarmantes » sur la situation du Fonds de pension du Vatican, le Conseil d’administration du Fonds et le Collège des commissaires aux comptes publie un communiqué : pas d'inquiétude à avoir pour les retraités présents et futurs du Vatican.
Le Conseil et le Collège ont en effet décidé lors de leur réunion du 19 février de rendre publique la situation patrimoniale et bénéficiaire du fonds, telle qu'elle ressort des bilans approuvés par la Secrétairerie d’État.
Les comptes font état d'un « équilibre substantiel entre les ressources disponibles et les engagements pour les retraités actuels et futurs » : les sommes gérées par le Fonds sont « suffisantes pour couvrir le coût réel des pensions ».
Cela est rendu possible grâce à des interventions « approuvées par la Secrétairerie d'État sur la proposition du Conseil d'administration », explique la note : d'une part, « l'augmentation des taux de cotisation au cours des années jusqu'aux taux actuel de 26% sur les salaires imposables » et d'autre part, « l'allongement de deux ans de la vie de travail qui a fixé l'âge de la retraite à 67 ans pour les laïcs et 72 ans pour les clercs et les religieux ».
« Les états financiers montrent, au fil des années, la solidité de la structure patrimoniale et financière du Fonds. Le ratio de couverture de la caisse de retraite (taux de financement) est de 95% », précise la même source.
Le Conseil d'administration salue « la force réelle du Fonds », qui est passé d'une allocation initiale de 10 milliards de lires italiennes en 1993 à plus de 500 millions d'euros (plus de 900 milliards de lires) en un peu plus de vingt ans.
Avec une traduction de Constance Roques