Près de trois cents personnes, représentant 82 mouvements et associations nationales et internationales de familles, en provenance de 26 pays des cinq continents, sont réunies à Rome pour le "Congrès international des mouvements, des groupes et des associations de la famille et de la vie", du 22 au 24 janvier 2015.
La rencontre a pour but de contribuer au débat en vue de la XIVème Assemblée générale du synode des évêques sur la famille, qui aura lieu en octobre 2015. Elle est co-organisée par le Secrétariat du synode des évêques.
Cet événement est une première, souligne Mgr Paglia au micro de Radio Vatican : « C’est la première fois que tant de mouvements familiaux se retrouvent ensemble pour débattre autour du thème de la famille, qui représente un trait d’union entre les personnes dans le monde entier, malgré leur grande diversité. »
Il salue dans le Congrès « une valeur ajoutée » pour le synode et pour le monde, faisant observer que « l’attention que portent les médias sur cette question est impressionnante ».
« Dans un monde où règne l’individualisme, où les inégalités sociales provoquent des violences incroyables à l’intérieur comme à l’extérieur des familles, l’Église doit redécouvrir la responsabilité d’annoncer la famille comme une bonne nouvelle, comme quelque chose d’attirant », estime l'archevêque.
Mgr Paglia diagnostique en effet ainsi « le problème de fond » : « La culture contemporaine a mis de côté la famille, elle l’a marginalisée, la rendant si peu attirante que les jeunes préfèrent renvoyer à plus tard l’idée d’en construire une, ne pas se lier, rester chez eux ou, pire encore, rester seuls. »
Le Vatican attend des mouvements de laïcs « une aide particulièrement qualifiée, car les mouvements nés après le concile ont souligné l’importance de la famille et ils y ont consacré toute leur vie : ce sont des hommes et des femmes qui vivent une aventure extraordinaire », poursuit-il.
En outre, « qui mieux que la famille elle-même pour parler des familles ? Qui mieux que des personnes engagées pour aider des familles qui souffrent, pour soutenir les jeunes couples, pour parler de ces questions ? », ajoute-t-il.
Hier, l'archevêque a ouvert les travaux en expliquant : « Le but de notre rencontre est de réussir à extraire, du trésor de la foi et de l’expérience vécue dans l’Église, ce qui sert pour le bien, pour apaiser et pour guérir les blessures des familles. »
Avec une traduction de Zenit