Le pape François opère une modification dans les statuts de l’Institut pour les oeuvres de religion (IOR), institut financier du Vatican: il fait passer de 5 à 6 le nombre des membres de la Commission cardinalice de vigilance et du Conseil d’administration de l’IOR par un rescrit en date du 10 janvier.
Le président de la Commission cardinalice de vigilance, le cardinal Santos Abril y Castello, a formalisé la nomination d’un Secrétaire général sans droit de vote, pour le Conseil d’administration de l’IOR.
Le site internet de l’Institut indique en italien, que l’objectif de l’IOR est de “servir la mission globale de l’Eglise catholique en pourvoyant à la protection et à l’administration du patrimoine de ses clients, et en leur fournissant des services de paiement dans le monde entier. La mission de l’IOR a été confirmée par le pape François le 7 avril 2014”.
“L’institut opère, continue la même source, au sein d’un siège unique, central, situé dans la Cité du Vatican, et il est soumis à la règlementation de “l’Autorité d’information financière” (AIF), institution qui exerce la vigilance financière dans l’Etat de la Cité du Vatican.”
Le communiqué précise qu’au 30 juin dernier, l’IOR gérait les comptes d’environ 15 500 clients, soit 6 milliards d’euro.
Le président de l’IOR est un Français, Jean-Baptiste de Franssu.
Quant à l’AIF, son président a été nommé hier, 21 janvier, c’est un Italien, Tommaso Di Ruzza.
L’Institut pour les oeuvres de religion est un institut fondé le 27 juin 1942 par décret du pape Pie XII.
Son origine se trouve dans une Commission cardinalice pour les “causes pieuses”, fondée par Léon XIII.