Depuis le Sri Lanka où il était en voyage apostolique, le pape François a fait parvenir un télégramme au président italien, Giorgio Napolitano, qui quitte sa charge au bout de 9 ans de présidence. Il salue son « service généreux et exemplaire » à la nation.
A 89 ans, le président Napolitano, ancien communiste, a en effet renoncé à ses fonctions le 14 janvier. Elu une première fois en 2006, il avait, exceptionnellement, accepté d’être réélu en avril 2013, alors que le Parlement italien, en crise, n’arrivait pas à se mettre d’accord sur un autre nom. Il avait averti que ce n’était que du « provisoire ».
Le pape assure le président de sa « proximité spirituelle » et exprime « ses sentiments de sincère estime et de vivre appréciation pour [son] service généreux et exemplaire à la nation italienne, accompli avec fermeté, fidélité et inlassable dévouement au bien commun ».
« Votre action éclairée et sage a contribué à affermir les idéaux de solidarité, d’unité et de concorde dans la population, spécialement dans le contexte européen et national marqué par de nombreuses difficultés », ajoute le pape.
Pour conclure, il invoque « l’assistance divine » sur M. Napolitano, sur son épouse et sur ceux qui lui sont chers, l’assurant de ses prières « constantes ».
Dans l’avion de Rome jusqu’au Sri Lanka, le 12 janvier, le pape avait fait parvenir un télégrammes de vœux au président, comme il le fait lorsqu’il survole un pays : « En quittant Rome, pour entreprendre mon voyage apostolique au Sri Lanka et aux Philippines, je tiens à vous adresser, Monsieur le Président, mes salutations respectueuses, accompagnées de vœux sincères de sérénité, d’unité et de bien-être spirituel et social pour le peuple italien, auquel je donne ma bénédiction apostolique avec affection. »
Président de la République italienne depuis 2006, Giorgio Napolinato est issu du Parti communiste italien. Au cours de ses années en fonction, il a établi des relations personnelles et respectueuses avec les papes, parlant même d’une amitié avec Benoît XVI.