L’Église catholique se mobilise contre le virus Ebola en prenant des mesures concrètes dans les régions touchées par la maladie, avec une contribution financière de 3 milliosn d’euro, annonce le communiqué du Conseil pontifical Justice et Paix.
Le dicastère romain publie en effet un document intitulé: Renforcer l’engagement de l’Église catholique dans la réponse d’urgence Ebola, en date du 7 janvier 2015.
Etant donné la situation d’urgence, « le Saint-Siège offre une contribution financière » pour aider « nos frères et sœurs qui souffrent grandement ».
Les sommes offertes par le Saint-Siège seront utilisées pour l’achat de fournitures médicales de première nécessité, pour le transport des malades, pour aider les familles des malades et les orphelins.
Le Saint-Siège rend hommage aux Eglises locales de Guinée, Liberia et Sierra Leone pour leur réponse généreuse à l’épidémie.
Le Saint-Siège considère la paroisse locale comme « une institution de base importante dans la lutte contre les conséquences causées par le virus Ebola ». Pour Justice et Paix, la sensibilisation de la population et sa formation pédagogique devraient se faire au niveau de la paroisse.
Le document cite l’exhortation apostolique du pape François Evangelii Gaudium rappelant que « la paroisse est la présence ecclésiale sur le territoire, lieu de l’écoute de la Parole, de la croissance de la vie chrétienne, du dialogue, de l’annonce, de la charité généreuse, de l’adoration et de la célébration ».
Pour le Saint-Siège, la paroisse devrait être perçue dans les communautés locales « en tant qu’institution fiable », un endroit où l’on trouve de « l’information directe, objective et crédible ».
Selon le communiqué, « pour la première fois », le document offre une réponse pastorale « à une maladie relativement nouvelle qui a dévasté les individus, les familles et même les communautés ».
Bien que les règlements de santé publique puissent empêcher le ministre pastoral d’avoir un contact direct avec des patients touchés par Ebola, « nous ne devrions pas éviter le contact avec ces personnes », ajoute le document.
En réponse au défi du virus, le rôle de l’Église est « de préserver et de favoriser l’espérance au lieu de la peur et de l’abandon ».
