Sur le chemin de Noël, le cardinal Piacenza souhaite « qu'à chaque célébration du sacrement de la Réconciliation, le sourire de l'Enfant Jésus s'irradie dans les âmes ».
Le cardinal Mauro Piacenza, Grand Pénitencier, adresse une lettre aux confesseurs, qu'il remercie d'être « les généreux canaux des eaux de la divine miséricorde ».
« Le temps de l'Avent et spécialement les jours de la Neuvaine de Noël (16-24 décembre), sont caractérisés par une attente non seulement de l'homme à l'égard de Dieu mais de Dieu à l'égard des hommes », souligne-t-il.
C'est en effet le Seigneur qui « se met à la recherche de l'homme et s'“abaisse” jusqu’à mendier son accueil », c'est lui « qui plus que tout autre attend cette rencontre de grâce » et lui, « qui appelle incessamment les hommes à la conversion ».
« En ces jours de veille, Dieu attire les cœurs à la crèche avec une tendresse toute particulière », poursuit le cardinal en formulant le souhait « qu'à chaque célébration du sacrement de la Réconciliation, le sourire de l'Enfant Jésus s'irradie dans les âmes ».
Les prêtres « participent » au mouvement de Dieu vers les hommes : « comme Marie Le mit au monde dans la grotte de Bethléem, ils Le mettent au monde dans les cœurs des pénitents réconciliés » et sur l’autel comme « nourriture et compagnie » des baptisés.
Pour le cardinal, « quand la liberté d'une personne la met en mouvement vers le confessionnal » il s'agit toujours d'un miracle », « d'un mystère précédé, accompagné et soutenu par la grâce de Dieu ».
Il souhaite aux prêtres confesseurs « la grâce d'un regard renouvelé » dans « la contemplation de ce mystère » : « ce regard surnaturel qui permet d'entrevoir les réels protagonistes des événements humains – Dieu qui va à la recherche de l'homme et l'homme qui se laisse trouver par son Créateur et Rédempteur – constitue la source de toute charité pastorale authentique ».