Alors que se prépare la visite du pape François au Parlement européen, à Strasbourg, et au Conseil de l’Europe, le mardi 25 novembre, le président de ce Parlement, Martin Schulz, a été reçu ce jeudi matin, 30 octobre, au Vatican.
Ce dernier a été accueilli, comme c’est la coutume, par le préfet de la Maison pontificale, son compatriote, Mgr Georg Gänswein, à son arrivée dans la Cour Saint-Damase.
L’entretien entre le président et le pape, avec l’a ide de deux interprètes, a ensuite duré une quarantaine de minutes, ce qui est plus long que la moyenne.
M. Schulz a ensuite présenté au pape François les cinq personnes de sa suite. Le pape lui a offert les traditionnelles médailles du pontificat, et à ses hôtes des chapelets.
Le président du Parlement européen a ensuite rencontré le cardinal Secrétaire d’Etat Pietro Parolin : l’entretien a eu lieu en anglais.
C’était sa deuxième visite au pape François, après celle 11 octobre 2013, au cours de laquelle il avait invité le pape (cf.Zenit du 11 octobre 2013).
Le pape a aussi évoqué l’Europe lors d’une audience accordée ce même 30 octobre, une délégation de Vieux-Catholiques de l’Union d’Utrecht (Pays-Bas), dévoilant en quelque sorte l’esprit de son prochain voyage.
Pour le pape, le continent européen se retrouve aujourd’hui « confus quant à son identité et sa vocation ». Mais il ressent une « soif de Dieu » et un « profond désir de redécouvrir le sens de la vie ».
Il est donc nécessaire, leur a dit le pape, de « répondre à la crise spirituelle profonde qui frappe les individus et la société au cœur de l’Europe ».
Rappelons que le voyage du 25 novembre prévoit deux discours du pape François, devant le Parlement européen, vers 10h, et devant le Conseil de l’Europe, vers 12h15. Pour bien montrer que c’est à l’Europe qu’il s’adresse, le pape ne fera pas d’autre étape. Il repartira ensuite en avion et il déjeunera en vol.
Le premier, le saint pape Jean-Paul II s’est rendu au Parlement européen de Strasbourg le 11 octobre 1988 : il avait tenu plusieurs allocutions, devant le Conseil de l’Europe, devant la Cour des Droits de l’Homme, mais aussi au Parlement européen.
Si Benoît XVI n’a pu s’y rendre durant ses huit ans de pontificat, il avait cependant été invité à plusieurs reprises, notamment lors de sa rencontre avec le président du Parlement de l’époque, M. Hans-Gert Pöttering, le 23 mars 2007.
