Les évêques de la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE) et du Conseil des conférences des évêques européens (CCEE) rendront hommage à ceux qui ont perdu la vie sur les champs de bataille de la Première guerre mondiale, le 11 novembre, anniversaire de l’armistice qui a marqué la fin de cette guerre. Ils tiendront ensuite leur assemblée plénière d’automne à Bruxelles (12-13 novembre 2014).
Suivant le vœu du cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich-Freising et président de la COMECE, de marquer le centenaire du début de la Première guerre mondiale, une délégation d’évêques représentant les deux organisations des conférences épiscopale en Europe (CCEE & COMECE) se retrouvera à Verdun le 11 novembre.
La délégation sera présidée par le cardinal Marx, tandis que le CCEE sera représenté par Mgr Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg.
La délégation sera également composée du délégué français auprès de la COMECE, Mgr Jean-Pierre Grallet, archevêque de Strasbourg, et de l’évêque hôte du lieu, Mgr Jean-Paul Gusching.
Il y aura deux services simples de prière à l’Ossuaire de Douaumont à 14h30 et à 15h00. Des vêpres pour les morts seront célébrées à 16h30 dans la crypte de la cathédrale Notre-Dame de Verdun. Les fidèles sont invités à se joindre aux évêques à Douaumont ainsi qu’à la cathédrale.
La bataille de Verdun a duré du 21 février 1916 à décembre 1916, soit 300 jours et 300 nuits de combats acharnés, effroyables, indique le site internet du mémorial : 26 millions d’obus tirés par les artilleries soit 6 obus au m², des milliers de corps déchiquetés, environ 300.000 soldats français et allemands portés disparus. L’ossuaire garde en son sein les restes des soldats morts sur le champ de bataille afin de préserver leur souvenir.
Le Ministère français de la Défense rappelle que, signé le 11 novembre 1918 près de Rethondes, l’armistice mit un terme à la Première guerre mondiale qui fit plus d’un million de morts et presque six fois plus de blessés et de mutilés parmi les troupes françaises. Malgré l’étendue des destructions, le soulagement fut immense et la joie s’empara de chaque commune. Le 11 novembre 1920, la dépouille d’un Soldat inconnu fut inhumée sous l’Arc de Triomphe à Paris où la flamme est ravivée tous les soirs par le Comité de la flamme et des représentants d’associations.