L'ouverture à la vie et la pratique sacramentelle des couples

L’archevêque de Paris introduit les travaux de la 7e Congrégation

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« La pratique sacramentelle (129) des couples qui, souvent, n’estiment pas que l’utilisation de méthodes anticonceptionnelles soit un péché et donc tendent à ne pas en faire une matière à confession et ainsi recevoir la communion sans problèmes »: c’est un des thèmes abordés par le synode sur la famille, ce jeudi matin.

Président délégué, le cardinal archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois a introduit les travaux de la 7e Congrégation générale du synode extraordinaire sur la famille qui s’est réunie ce jeudi matin, 9 octobre, au Vatican. Une intervention « qui va faire parler », ont commenté des observateurs à Rome, notamment d’Amérique latine.

L’archevêque a indiqué le thème: « l’ouverture à la vie et de la responsabilité éducative », puisque les débats suivent le développement, chapitre après chapitre, de l’Instrument de travail du synode, comme le signalent les références aux paragraphes du document, indiqués entre parenthèses.

Il a invité à une meilleure formation sur l’enseignement de l’Eglise et des léthodes naturelles de régulation des naissances: « La connaissance et l’accueil du Magistère sur l’ouverture à la vie (123-125) sont essentiels. En effet, nombreux sont ceux qui ont des difficultés à saisir la distinction entre les méthodes naturelles de régulation de la fertilité et la contraception. Les causes principales de cet accueil difficile (126-127) proviennent de la différence entre la conception anthropologique chrétienne et celle de la mentalité dominante. C’est ainsi que du point de vue pastoral (128), il importe de faire davantage connaître – dans un nouveau langage et en collaboration avec le monde universitaire, la cohérence de la vision anthropologique proposée par l’Église. »

Il a invité à « encourager une mentalité ouverte à la vie (130-131) pour contrecarrer la mentalité contraceptive et la diffusion d’un modèle anthropologique individualiste qui déterminent en certaines régions du monde une forte baisse démographique dont les conséquences sociales et humaines ne sont pas aujourd’hui assez tenues en considération. Dans ce contexte, il faut reconnaître l’utilité des planning familiaux liés aux diocèses et les associations de familles qui deviennent témoins de la beauté et de la valeur de l’ouverture à la vie ».

Puis il a introduit le témoignage d’un couple brésilien des Equipes Notre Dame.

A.B.

Introduction du président délégué, le card. André Vingt-Trois

Aujourd’hui, cette Septième Congrégation Générale sera consacrée à un sujet présenté dans la troisième partie de l’Instrumentum laboris qui traite de l’ouverture à la vie et de la responsabilité éducative. Ce matin nous concentrerons notre attention et nos débats sur le chapitre 1 qui affronte plus particulièrement les défis pastoraux concernant l’ouverture à la vie. Dans ce domaine, on touche des dimensions et des aspects très intimes de l’existence, pour lesquels ressortent des différences substantielles entre une vision chrétienne de la vie et de la sexualité et un mode de vie fortement sécularisé.

C’est pourquoi la connaissance et l’accueil du Magistère sur l’ouverture à la vie (123-125) sont essentiels. En effet, nombreux sont ceux qui ont des difficultés à saisir la distinction entre les méthodes naturelles de régulation de la fertilité et la contraception. Les causes principales de cet accueil difficile (126-127) proviennent de la différence entre la conception anthropologique chrétienne et celle de la mentalité dominante. C’est ainsi que du point de vue pastoral (128), il importe de faire davantage connaître – dans un nouveau langage et en collaboration avec le monde universitaire, la cohérence de la vision anthropologique proposée par l’Église.

Tout cela n’est pas sans conséquences sur la pratique sacramentelle (129) des couples qui, souvent, n’estiment pas que l’utilisation de méthodes anticonceptionnelles soit un péché et donc tendent à ne pas en faire une matière à confession et ainsi recevoir la communion sans problèmes.

Enfin, il faut encourager une mentalité ouverte à la vie (130-131) pour contrecarrer la mentalité contraceptive et la diffusion d’un modèle anthropologique individualiste qui déterminent en certaines régions du monde une forte baisse démographique dont les conséquences sociales et humaines ne sont pas aujourd’hui assez tenues en considération. Dans ce contexte, il faut reconnaître l’utilité des planning familiaux liés aux diocèses et les associations de familles qui deviennent témoins de la beauté et de la valeur de l’ouverture à la vie.

Conscients de l’importance de ce témoignage de vie auprès de nos contemporains, écoutons maintenant l’attestation des époux Arturo et Hermelinda As Zamberline, Couple responsable de la sous-région du Brésil des Équipes Notre-Dame, qui nous viennent tout droit de ce grand pays où la statue monumentale du Christ Rédempteurrappelle à tous que son image sacrée est le symbole de sa protection et de sa bénédiction qui rayonne sur le Brésil et les Brésiliens.

[Texte original: Français]
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André Vingt-Trois

Archevêque de Paris Président de la Conférence épiscopale française

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