« Encourager une meilleure connaissance du Magistère est une condition essentielle à la compréhension et à l’acceptation des enseignements de l’Église sur le mariage et la famille », rappelle le cardinal André Vingt-Trois qui a introduit la deuxième congrégation générale du synode sur la famille, ce lundi 6 octobre, à 16h30, en la salle du synode au Vatican. Il a introduit spécialement le témoignage de Ron et Mavis Pirola, Co-Directeurs du Conseil catholique d’Australie pour le mariage et la famille.
A.B.
Allocution du card. Vingt-Trois
Cette Deuxième Congrégation Générale sera consacrée à la communication de l’Évangile dans la famille aujourd’hui, un sujet présenté dans la première partie de l’Instrumentum laboris.
Ce matin nous concentrerons notre attention et nos débats sur les chapitres 1 et 2 qui concernent plus particulièrement 8 thèmes bien définis. Tout d’abord, dans le cadre du Chapitre 1 : Le dessein de Dieu sur le mariage et la famille (1-7), un premier thème traite de La famille à la lumière des données bibliques (1-3). Cela permet ainsi de relire les données de la Révélation sur la famille, depuis la Genèse jusqu’à son perfectionnement dans l’enseignement du Christ qui offre comme fondement de l’amour sponsal l’irrévocable fidélité divine et la participation à l’œuvre créatrice de Dieu.
Un deuxième thème nous est donné en considérant La famille dans les documents de l’Église (4-7). Au cours des siècles, l’Église n’a pas manqué d’offrir son enseignement constant sur le mariage et la famille. Plus proches de nous, les Papes Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI ont rappelé les lignes fondamentales d’une pastorale de la famille et de la présence de la famille dans la société. Encore tout récemment, Sa Sainteté le Pape François a également abordé le lien entre la famille et la foi dans son Encyclique Lumen Fidei. Le chapitre 2 : Connaissance et réception de l’Écriture Sainte et des documents de l’Église sur le mariage et la famille, nous offre les six thèmes suivants.
Tout d’abord La connaissance de la Bible sur la famille (9-10) et celle des documents du Magistère (11) qui font le pendant de ce qui est présenté au chapitre 1 et viennent le compléter en peignant fidèlement la situation au sein du peuple de Dieu. Celle-ci souligne le rôle et la responsabilité des pasteurs d’âmes qui exigent d’eux une meilleure préparation (12). En effet, même quand l’enseignement de l’Église sur le mariage et la famille est connu, beaucoup de chrétiens manifestent des difficultés à l’accepter intégralement (13).
Il faut donc des pasteurs capables de les introduire aux vérités de la foi concernant la famille, surtout pour qu’ils puissent en apprécier la profonde valeur humaine et existentielle (14) en dépit des difficultés dans l’accueil de cet enseignement en raison notamment de la fragilité des rapports interpersonnels et d’une culture ambiante qui refuse des choix définitifs, conditionnée par la précarité et par le provisoire (15-16).
Dans ce contexte, encourager une meilleure connaissance du Magistère est une condition essentielle à la compréhension et à l’acceptation des enseignements de l’Église sur le mariage et la famille (17- 19). Conscients de l’importance de ce défi, écoutons maintenant le témoignage des époux Ron et Mavis Pirola, Co-Directeurs du Conseil catholique d’Australie pour le mariage et la famille, qui nous viennent de ce grand continent où se côtoient des cultures si variées, mais toutes attentives à la voix de l’Esprit Saint, sous la protection duquel il est placé.
[Texte original: Français]