L’assassinat des trois jeunes juifs enlevés constitue « un crime exécrable et inacceptable » déclare le porte-parole du Vatican, le P. Federico Lombardi, sj, ce lundi soir, 30 juin. C’est, déplore-t-il, « un obstacle très grave sur le chemin vers la paix ». Mais le pape, qui exprime sa compassion aux familles, continue d’inviter à s’engager pour la paix et à prier pour elle.
Les corps des trois jeunes juifs enlevés le 12 juin ont été retrouvés morts, ce 30 juin, par l’armée israélienne, dans la localité palestinienne de Haloul, au nord de Hébron.
Il s’agit d’Eyal Yifrah, 19 ans, originaire de Elad; Gilad Shaar, 16 ans, de Talmon ; et Naftali Frenkel, 16 ans, de Nof Ayalon, un jeune israélo-américain.
Etudiants d’une école talmudique (yeshiva), ils avaient disparu alors qu’ils faisaient de l’auto-stop près d’une colonie juive proche de Hébron.
« La nouvelle que les trois jeunes Israéliens disparus ont été tués est une nouvelle terrible et dramatique. L’assassinat de personnes innocentes est toujours un crime exécrable et inacceptable, et un obstacle très grave sur le chemin vers la paix pour laquelle nous devons continuer inlassablement à nous engager et à prier », dit cette déclaration du Saint-Siège, publiée en italien.
« La violence appelle une autre violence et nourrit le cercle mortel de la haine », avertit le Vatican.
Le pape évoque la douleur des familles et il continuer de prier pour la paix : « Le pape François s’unit à la douleur indescriptible des familles frappées par cette violence homicide et à la douleur de toutes les personnes frappées par les conséquences de la haine, et il demande à Dieu d’inspirer à tous des pensées de compassion et de paix. »
Cinq Palestiniens ont été tués depuis le début des opérations de recherche en Cisjordanie, et près de 400 Palestiniens, dont une majorité de membres du Hamas, ont été arrêtés.
Le cabinet de sécurité israélien devait se réunir ce lundi soir en urgence à Jérusalem.
