« Non à tout type de drogue », redit le pape François. Il affirme que légaliser des drogues soi-disant « douces » n’est pas une solution pour combattre les méfaits de la drogue : c’est ce qu’il déclare devant les participants à la 31e Conférence internationale de lutte contre la drogue qu’il a rencontrés ce 20 juin 2014 au Vatican.
Exprimant sa « douleur » et sa « préoccupation » face au « fléau de la drogue » qui représente un « danger croissant » auprès des jeunes, il a estimé que la légalisation des « drogues douces » n’était pas une solution : « les drogues substitutives ne sont pas une thérapie suffisante, mais une manière voilée de baisser les bras ».
Comme il l’avait déclaré lors de l’audience générale du 7 mai 2014, il s’est opposé à « tous types de drogue » car « on ne combat pas la drogue par la drogue. La drogue est un mal, et avec le mal on ne peut ni céder ni faire de compromis ».
« Penser pouvoir réduire les dégâts en permettant l’usage de psychotropes à des personnes qui continuent de faire usage de drogue, ne résout absolument pas le problème. Non seulement la légalisation des soi-disant ‘drogues douces’, même partiellement, est discutable sur le plan législatif, mais elle produit des effets qui étaient prévisibles », a-t-il poursuivi.
« Non à tout type de drogue », a insisté le pape qui a fait observer que « pour dire ce non, il faut dire oui à la vie, oui à l’amour, oui aux autres, oui à l’éducation, oui au sport, oui au travail, oui à davantage de possibilités de travail ». Et pour cela, a-t-il ajouté, « il faut travailler sur la prévention ».