« Réjouissez-vous, réjouissez-vous, exultez de joie et consolez mon peuple» : par ces mots, tirés de la lettre circulaire en préparation à l'année dédiée à la vie consacrée, le cardinal João Braz de Aviz , préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, a salué les femmes et les hommes consacrés de la paroisse des Saints-Anges Gardiens de Rome, mercredi soir, 4 juin.
Invité à présider la célébration eucharistique solennelle en l'honneur de saint François Caracciolo, fondateur des Clercs réguliers mineurs -affectueusement appelés « pères Caracciolini » - , le cardinal Braz n'a pas laissé passer l'occasion de rencontrer personnellement les membres de la vingtaine d’instituts de vie consacrée engagés dans différents domaines de la paroisse, pour écouter, confirmer, encourager, dans une belle ambiance de fête et de fraternité.
« Nous sommes de plus en plus appelés à vivre une spiritualité de communion, à genoux pour remercier le Seigneur pour le don de tous ses charismes », a dit le cardinal, parce que dans une société qui vise de plus en plus à l'individualisme, aux divisions, « les consacrés ne peuvent pas s’enfermer dans leurs propres instituts », mais il doivent être un signe de l'unité dans la diversité.
« Il est important de vivre notre consécration dans la joie », a-t-il souligné, « vivre notre vocation avec passion, même quand le présent nous offre quelque difficulté ». Le temps de l’épreuve peut justement être l'occasion de « revenir à la suite de Jésus, pour suivre l'Evangile de plus près ». Il s'agit d'un cheminement continu, quotidien, dont on ne doit pas se laisser détourner par la tentation d'être « déjà arrivé » ni par le découragement de ne pas « faire » assez. « Les oeuvres sont importantes, mais notre relation avec Jésus passe avant tout » : ce n’est qu’en étant nourri de son corps et éclairés par Sa Parole que nous pouvons « vivre l'avenir avec la certitude que le Seigneur est fidèle ».
C'est seulement ainsi que les consacrés seront ce qu'ils sont appelés à être, c'est-à-dire « Parole vivante, incarnée », une lumière pour le monde. Seulement ainsi ils pourront « semer beaucoup de grain, de façon à ce que l’ivraie ait moins de place pour prendre racine ».
Traduction, Anita Bourdin