Le Saint-Siège fera tout son possible pour la paix au Venezuela: le dossier bénéficie d’un engagement personnel de l’ancien nonce à Caracas, le cardinal Parolin, affirme le P. Lombardi.
Une quarantaine de morts et plus de 500 blessés sont à déplorer depuis le début des affrontements entre le gouvernement et l’opposition vénézuélienne, il y a deux mois.
Alors que la tension ne diminue pas, le Saint-Siège exprime sa préoccupation. Le cardinal Pietro Parolin, qui était nonce apostolique au Venezuela depuis 2009 lorsque le pape l’a nommé Secrétaire d’Etat, suit personnellement les événements.
« Le Saint-Siège, et le cardinal Parolin en personne, qui connaît bien et aime le Venezuela, souhaite et est prêt à faire tout ce qu’il est possible pour le bien et la sérénité du pays », rapporte le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège.
Il précise qu’il faut d’abord « approfondir pour mieux cerner les attentes et les possibilités de jouer un rôle utile pour atteindre le but désiré: c’est ce que nous faisons en ce moment ».
Lors de l’audience générale du 26 février dernier, le pape François a appelé à la fin des violences, à la « réconciliation nationale » par le « pardon » et un « dialogue sincère, respectueux de la vérité et de la justice » (cf. Zenit du 26 février 2014).
Le président Nicolas Maduro a succédé en avril 2013 au président Hugo Chavez, décédé le 5 mars 2013. Les protestations ont dégénéré en février dernier, les manifestants réclamant des mesures contre la crise économique et la corruption. Le gouvernement répond que les manifestants mettent en danger « la révolution socialiste ».