Le pape salue « une figure éminente de l’histoire récente » de l’Espagne, en la personne d’Adolfo Suarez, décédé à 81 ans le 23 mars dernier.
Adolfo Suarez a été le premier chef de gouvernement de la démocratie espagnole, élu après la dictature du général Franco. Ses obsèques ont été célébrées mardi 25 mars en la cathédrale du Sauveur d’Avila, en présence du cardinal espagnol Antonio Cañizares, préfet de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, et du président de la Conférence épiscopale espagnole, Mgr Ricardo Blazquez.
Au terme de la célébration, Mgr Jesús García Burillo, évêque d’Avila, a lu un télégramme du pape, envoyé par l’intermédiaire du cardinal Secrétaire d’État Pietro Parolin.
En apprenant « la triste nouvelle de sa disparition », le pape « exprime ses plus sincères condoléances, qu’il accompagne de prières pour le repos éternel de cette éminente figure de l’histoire récente espagnole ».
Le pape confère sa bénédiction apostolique à sa famille et à ceux qui pleurent sa mort, « comme signe de l’espérance chrétienne dans le Seigneur Ressuscité ».
Mgr García Burillo a souligné le « très grand travail » d’Adolfo Suárez, qui a « ouvert un style de vie politique » en travaillant sans relâche pour « l’entente entre les Espagnols » et a rappelé que le chef de gouvernement professait sa foi catholique « dans la vie publique ».