Le martyrologe romain fait notamment mémoire, le 14 mars, d’un bienheureux prêtre italien, médecin des pauvres, béatifié par Jean-Paul II, Jacques Cusmano (1834-1888).
« Pour guérir les plaies de la pauvreté et de la misère qui affligeaient une très grande partie de la population à cause de famines et d’épidémies, mais aussi à cause d’un déséquilibre social, expliquait Jean-Paul II lors de la béatification, il choisit la charité : amour de Dieu qui se traduisait en amour effectif envers les frères et ne don de soi aux plus nécessiteux et à ceux qui souffrent davantage, dans un service poussé jusqu’au sacrifice héroïque ».
Médecin des pauvres pour qui il n’hésitait pas à mendier, et prêtre de Palerme, Jacques Cusmano mourut en effet d’épuisement à l’âge de cinquante-quatre ans.
Sans cesse, en voyant la misère, il suppliait: « Seigneur, frappez le pasteur, épargnez le troupeau ».
Pour prolonger son action, il a laissé « l’Association de la bouchée du pauvre », et deux instituts religieux, les Sœurs servantes des pauvres et les Missionnaires serviteurs des pauvres.