Parmi les saints du jour, le martyrologe romain fait mémoire, le 7 mars, d'une grande mystique italienne de 22 ans, sainte Thérèse-Marguerite du Sacré Cœur de Jésus, carmélite (1747-1770).
Le pape Pie XI a canonisé le 19 mars 1934 l'une des grandes mystiques italiennes: Thérèse-Marguerite du Sacré Cœur de Jésus: il voyait en elle de la "neige ardente".
Au siècle, Anne-Marie Redi était originaire d'Arezzo, dans le sud de la Toscane. Elle fut édiquée au monastère Sainte-Apollonie de Florence. Mais la découverte de saine Thérèse d'Avila fut décisive pour sa vocation : première grande inspiration de sa vie. Et elle entra chez les carmélites de Florence le 1er septembre 1764: elle avait dix-sept ans. Elle prit l'habit le 11 mars 1765, sous le nom de Thérèse-Marguerite du Coeur de Jésus.
Puis un jour elle fut saisie par les paroles de la première lettre de saint Jean: "Dieu est amour" (1 Jean, 4,16), qui imprima le reste de sa vie.
Elle vécut pendant cinq ans une vie de prière et de pénitence, de service de ses soeurs âgées, d'offrande d'elle-même et d'humilité: de son vivant déjà, elle était en odeur de sainteté.
Sa course fut brève: elle mourut d'une péritonite à vingt-deux ans, le 7 mars 1770.
Mais après sa mort, son corps sans vie commença a perdre sa pâleur et à répandre un doux parfum. Le phénomène dura des semaines, son corps restant intact. Une foule de croyants vinrent se recueillir auprès d'elle, émerveillés par ce miracle de l'amour.
Son visage est connu grâce à un "portrait authentique" de la jeune sainte toscane, commandé par son père, Ignazio Redi, et conservé à la maison mère des carmélites de Rome.