Oui à la globalisation, mais dans le respect des peuples

Le pape refuse la « pensée faible »

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Oui à la globalisation, mais avec l’homme au centre et dans le respect de la particularité de chaque peuple : c’est ce que souhaite le pape François dans un long entretien publié dans le quotidien italien « Corriere della sera » et dans La Nacion, en Argentine, le 5 mars 2014.

Si « la globalisation a sauvé beaucoup de personnes de la pauvreté », elle « en a condamné beaucoup d’autres à mourir de faim », déplore le pape, qui dénonce l’aspect « sélectif » d’un système économique où ce n’est plus « la personne humaine » qui est au centre mais « seulement l’argent ».

En outre, « l’actuelle globalisation économique et financière produit une pensée unique, une pensée faible », car elle s’apparente à « un cercle, où tous les points sont équidistants et où l’on perd la particularité des peuples ».

Pour l’Église, ajoute le pape, la globalisation doit être à l’image du « polygone », avec « ses diverses faces, où chaque peuple conserve sa culture, langue, religion, identité ». 

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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