« L’important c’est de marcher ensemble », déclare le pape François dans les colonnes du Corriere della Sera et de La Nacion, à propos du 50e anniversaire de la rencontre entre Athénagoras et Paul VI que rappellera son voyage en Terre Sainte (24-26 mai). Il salue l’ecclésiologie orthodoxe.
Le pape déplore l’impatience qui voudrait des « résultats fermés ». Pour le pape au contraire, l’œcuménisme, c’est une « route, une « marche » ensemble : « La route de l’unité avec les orthodoxes veut dire surtout marcher et travailler ensemble. »
Il évoque son expérience d’archevêque de Buenos Aires : « A Buenos Aires, différents orthodoxes venaient aux cours de catéchèse. Je passais Noël et le 6 janvier avec leurs évêques, qui parfois demandaient aussi conseil à nos bureaux diocésains. »
Il cite cette plaisanterie attribuée à Athanagoras : « Je ne sais pas si ce qu’on raconte d’Athénagoras qui aurait proposé à Paul VI de marcher ensemble et d’envoyer les théologiens sur une île à discuter entre eux. C’est une plaisanterie, mais l’important, c’est de marcher ensemble. »
Le pape apprécie spécialement l’ecclésiologie orthodoxe : « La théologie orthodoxe est très riche. Et je crois qu’ils ont en ce moment de grands théologiens. Leur vision de l’Eglise et de la synodalité est merveilleuse. »