Le martyrologe romain fait mémoire, le 3 mars, du bienheureux Stanislas Pyrtek, prêtre et martyr du nazisme (1913-1942).
Stanislas Pyrtek fut ordonné en 1940 pour le diocèse de Vilnius, capitale de la Lituanie, alors territoire polonais. Il fut nommé vicaire dans la paroisse d’Ikazn.
Lorsque la Pologne fut envahie par les troupes du IIIe Reich, son zèle apostolique le signala à la Gestapo. Il fut arrêté le 4 décembre 1941, puis fusillé à Berezwecz, en même temps que son curé, le P. Mackrowiak, le 4 mars 1942.
Il avait en effet osé venir réclamer la libération de celui-ci auprès de la police, et il avait été arrêté à son tour.
Ses parents devaient reçurent une dernière lettre où il écrivait: “Quelques heures me séparent de la mort, alors que je n’ai rien fait pour la mériter. C’est le devoir du prêtre de se sacrifier pour le Christ. Je meurs après avoir enseigné la religion. J’ai souffert trois mois de prison et je suis maintenant heureux de mourir. Ne soyez pas désespérés: nous nous retrouverons tous au ciel. Je vous embrasse de tout cœur”.
Il expira en criant: “Vive le christ Roi!” Il n’avait pas trente ans.