Le martyrologe romain fait mémoire, le 1er mars, d’une sainte chinoise, Agnès Tsao-Kouy, veuve et martyre (†1856).
La famille de cette jeune Chinoise de Kouy-Tcheou était chrétienne depuis des générations. A 18 ans, elle épousa un paysan baptisé mais qui la traitait mal. A la mort de celui-ci, Agnès fut accueillie dans la maison d’une femme pieuse.
Celle-ci suggéra au saint prêtre français, qui sera victime de la même persécution, Auguste Chapdelaine (1814-1856), de lui confier l’éducation des jeunes filles de Kouang-Si qui venaient d’embrassé la foi catholique.
Mais son rôle de catéchiste lui valut d’être arrêtée et condamnée au supplice de la cage, si étroite qu’elle ne pouvait que se tenir debout. Elle priait sans cesse en disant: « Seigneur, aie pitié de moi. Jésus, sauve-moi ». Elle fut finalement fusillée, le 1er mars. Elle n’avait que trente ans.
Elle avait été béatifiée par Léon XIII en 1900. Elle fait partie des 120 martyrs de Chine que Jean-Paul II a canonisés à Rome, pendant le Grand Jubilé, le 1er octobre 2000. Une paroisse lui est dédiée au Canada, en Ontario, à Markham.