L’Eglise ne doit pas être « comme une citadelle assiégée », mais comme « une ville sur un mont, ouverte, accueillante, solidaire », exhorte le pape François lors de l’angélus de ce dimanche 19 janvier 2014, place Saint-Pierre, au Vatican.
Le pape a commenté les paroles de Jean-Baptiste, dans l’Evangile du jour (Jn 1,29-34) : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » : Jésus est représenté par « un agneau », « une créature faible et fragile, symbole d’obéissance, de docilité et d’amour sans défense ».
« L’agneau n’est pas un dominateur, mais il est docile ; il n’est pas agressif, mais pacifique ; il ne montre pas les griffes ou les crocs devant une attaque, mais il supporte et est soumis. Jésus est ainsi, comme un agneau », a expliqué le pape.
Etre « disciples de Jésus Agneau » signifie donc pour les chrétiens « mettre l’innocence à la place de la méchanceté, l’amour à la place de la force, l’humilité à la place de l’orgueil, le service à la place du prestige », a-t-il souligné.
Cela signifie « non pas vivre comme une « citadelle assiégée », mais comme une ville sur un mont, ouverte, accueillante, solidaire », a poursuivi le pape, invitant l’Eglise à « ne pas endosser des attitudes de fermeture », mais à « proposer l’Evangile à tous », en témoignant « que suivre Jésus rend plus libres et plus joyeux ».