Le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège se réjouit de la libération du Père Georges Vandenbeusch : il y voit un encouragement à « l’espérance ». Il invite à continuer de prier « pour les autres personnes retenues injustement en otage à travers le monde ».
Le prêtre français « fidei donum » du diocèse de Nanterre au Cameroun, enlevé le 13 novembre dernier dans sa paroisse du nord du pays, et emmené au Nigeria par ses ravisseurs, a en effet été libéré, a annoncé la présidence de la République ce mardi matin, 31 décembre.
Le chef de l’Etat français, François Hollande, a « remercié tous ceux qui ont travaillé sans relâche à cette issue, notamment les autorités du Cameroun et du Nigéria » et « particulièrement le président Paul Biya pour son implication personnelle ».
Il a demandé au ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, de se rendre au Cameroun pour accueillir l’ex-otage.
Le père Georges Vandenbeusch, 42 ans, avait été enlevé dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 novembre dans la paroisse de Nguetchewe (diocèse de Maroua-Mokolo), où il exerçait son ministère depuis deux ans.
La paroisse Saint-Jean-Baptiste de Sceaux, où il a été prêtre avant de partir, et qui s’était mobilisée pour prier tous les jeudis pour sa libération, se rassemblera, le 1er janvier pour une messe d’action de grâce.
Dans un communiqué, la famille du P. Georges et le diocèse de Nanterre remercient « les autorités françaises, camerounaises et nigérianes pour leur mobilisation » : « Nous saluons tout particulièrement le centre de crise du Ministère des Affaires étrangères pour le soutien qu’il nous a apporté pendant toute la durée de la captivité du père Georges. Nous remercions également toutes les personnes qui, partout en France, au Cameroun, au Nigéria et ailleurs dans le monde, nous ont apporté quotidiennement leur solidarité et réconfort au cours de cette épreuve. En ce moment de bonheur, nous n’oublions pas les autres otages français, et adressons toutes nos pensées à leurs familles ».