Il n’y a pas d’avenir pour l’Egypte sans « respect les uns pour les autres », notamment entre chrétiens et musulmans, souligne le cardinal Sandri.
Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les églises orientales, exprime « les larmes spirituelles » du Vatican pour la situation de l’Egypte, au micro de Radio Vatican.
Le pape François et le Saint-Siège sont « très très concernés par la situation de l’Egypte », confie le cardinal, qui redit la proximité de l’Eglise pour « tous les chrétiens » : « nous prions pour leurs Eglises et nous souffrons avec eux ».
« Nous sommes à leur côté par la prière, par notre proximité, par nos larmes spirituelles pour la souffrance du peuple égyptien », ajoute le cardinal.
Pour le Saint-Siège, « toutes les destructions des églises qu’ont subies les chrétiens sont inacceptables » : « la foi ou la religion ne doivent jamais donner lieu à l’usage de la violence ».
De même que l’Egypte a donné dans l’histoire « un exemple de cohabitation, de respect mutuel », il souhaite « que toute l’Egypte puisse conduire son futur vers la réconciliation et la paix ».
Pour cela, il faut « qu’entre les chrétiens et les musulmans, puisse vraiment croitre la réconciliation et l’amour », car, rappelle le cardinal, « il n’y a pas de futur sans respect les uns pour les autres ».
En résumé, ajoute-t-il, « le dialogue et la réconciliation » sont les seules voies de l’avenir de l’Egypte et « la renaissance du pays doit se mettre en oeuvre dans le respect de la personne, dans le respect réciproque de toutes les religions, dans le respect de la liberté religieuse ».