Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire de l’impétueuse italienne Savine Petrilli, vierge (1851-1923), béatifiée en 1988 par le bienheureux Jean-Paul II. Qui fit un jour un voeu à haut risque.
Savine Petrilli est née à Sienne et ne quitta jamais la cité toscane marquée à jamais par sainte Catherine, docteur de l’Eglise, patronne de l’Europe.
Ses parents, Celso et Matilda Vetturini, confièrent son éducation aux Filles de la Charité. Choic judicieux.
Puis elle se joignit aux Filles de Marie pour enseigner le catéchisme aux enfants des rues qu’elle se mit à accueillir chez elle. Elle avait trouvé sa vocation, au service des enfants abandonnés et des pauvres.
Avec trois amies, elle prononça ses vœux religieux à 22 ans, en 1868, fondant ainsi les Soeurs des Pauvres de Sainte Catherine de Sienne. De nature impétueuse, elle fit aussi le vœu… de ne jamais rien refuser à Dieu.
Leur action s’étendit à l’assistance aux malades et aux personnes âgées pauvres à domicile ou dans les hôpitaux: « Qui nous voit doit voir en nous Jésus, écrivait-elle, parce que la charité est la vertu qui, plus que toute autre, rend Dieu présent. »
La première maison fut, en 1881, à Onano, dans la région de Viterbe, et la première mission au Brésil, à Belem, en 1903. Les constitutions de la congrégation furent approuvées en 1906.
Après la « naissance au ciel » de Savine, le 18 avril 1923, la congrégation s’est développée en Italie, en Amérique latine (Brésil, Argentine et Paraguay), aux Etats-Unis, en Inde, aux Philippines. Elle a été béatifiée en 1988.
La congrégation est au service des pauvres, pour « faire resplendir dans le monde l’image du Christ prêtre et victime, adorateur du Père. »