« La France condamne l’exécution de 21 personnes hier en Irak », indique ce 17 avril, un communiqué du Quai d’Orsay qui appelle à un moratoire des exécutions.
Le Ministère français des Affaires étrangères « exprime sa vive préoccupation face au recours croissant à la peine capitale dans ce pays ».
Il explique que « ces exécutions vont à l’encontre de l’évolution mondiale en faveur de l’abolition de ce châtiment inhumain, dont la valeur dissuasive n’a jamais été établie ».
« La France appelle les autorités irakiennes à mettre en place sans délai un moratoire sur la peine de mort en vue de son abolition définitive », indique la même source.
« La France, ajoute le communiqué, s’est engagée dans une campagne en faveur de l’abolition universelle de la peine de mort et exprime, comme l’a rappelé le ministre des affaires étrangères, M. Laurent Fabius, son opposition déterminée et constante à la peine de mort en tous lieux et en toutes circonstances. »
Rappelant la position catholique sur cette question, le nouveau président élu de la conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, a récemment rappelé la position catholique sur cete question.
Dans son homélie de Pâques, il souligne que le respect de la dignité humaine implique aussi le renoncement à la peine capitale: « C’est toujours à partir de là que la peine de mort est dénoncée comme un acte immoral et que la torture ne saurait être justifiée » (cf. Zenit du 17 avril 2013).