Israël : la joie de Pâques en prison

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Deux messes par an pour les prisonniers d’Ayalon

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L’équipe de l’Aumônerie des prisons a célébré la joie de Pâques avec les détenus catholiques de la prison d’Ayalon, à Ramleh, rapporte un communiqué du vicariat Saint-Jacques pour les catholiques hébréophones.

Tout comme le pape François a célébré la Cène du Jeudi Saint dans une prison, l’équipe de l’Aumônerie des prisons en Israël a fêté Pâques avec les détenus catholiques de la prison de haute sécurité d’Ayalon, pendant la Semaine de Pâques, le 3 avril dernier.

Un évènement notable puisque la messe ne peut y être célébrée que deux fois par an : à Noël et à Pâques.

Pour la célébration, trois prêtres et deux religieuses se sont rendus à Ayalon. A leur entrée, leur matériel pour la messe a été contrôlé, précise le communiqué. Dix prisonniers ont pu assister à la messe, présidée en hébreu par le P. David, responsable des communautés catholiques hébréophones en Israël et de la pastorale des migrants.

Le moment de l’homélie a été un temps de partage, où chacun a pu répondre à la question « Que signifie dans nos vies de tous les jours le fait que le tombeau est vide ? » De nombreux prisonniers « se sont exprimés de manière profonde sur le Seigneur descendant aux extrémités de la terre pour chercher ceux qui sont perdus », rapporte la même source.

« Moment particulièrement intense », ajoute la note, surtout lorsqu’un prisonnier « s’est mis à crier son désespoir » : « Sa solitude et son sentiment d’abandon étaient difficiles à entendre, et cependant il sentait qu’il pouvait faire confiance à ceux qui étaient là pour l’aider à porter son fardeau écrasant de souffrance. »

A la fin de la messe, conclut le texte, a été chantée la proclamation de la résurrection en arabe, en hébreu, en espagnol et en français : « Le Christ est ressuscité d’entre les morts, et a vaincu la mort par la mort, et a donné la vie à ceux qui sont dans les tombeaux ». Alléluia !

Une douzaine de détenus à long terme sont catholiques. De diverses origines – Arabes, Latino-Américains, un Nord-Américain, un Sud-Africain, un Indien, un Eritréen – ils communiquent en hébreu. Selon l’équipe d’aumônerie des prisons, ces personnes « portent une longue histoire de souffrance, d’épreuves et de tribulations ».

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ZENIT Staff

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