Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire du bienheureux Joseph Nascimbeni, prêtre italien (1851-1922), béatifié par Jean-Paul II en 1988.
Enfant vif et malicieux, il était aussi généreux au point de donner ses souliers à une petite fille pauvre, alors que sa famille, établie à Torri del Benaco, dans la province de Vérone, était de condition modeste.
En 1874, il est ordonné prêtre et obtient bientôt le diplôme d’instituteur. Il se dévoue alors à l’enseignement et à l’éducation des jeunes, tout en épaulant le curé de Saint-Pierre de Lavagno dans ses tâches pastorales.
Trois ans plus tard, il est envoyé seconder un autre prêtre à Castelletto, où il contracte le typhus. Pourtant, il se remet, tandis que le curé succombe à son tour, mais à une pneumonie.
Les paroissiens adressent alors à l’évêque une pétition réclamant don Giuseppe (Joseph) comme nouveau curé, ce que l’évêque accepte sans difficulté. Le bienheureux ne quittera jamais ses quelque mille fidèles auxquels il se dévoue sans compter.
Aux initiatives en faveur des jeunes, des malades et des pauvres, s’ajoutent des interventions efficaces pour l’installation d’une poste, du télégraphe, la constitution d’une caisse rurale et la construction d’un aqueduc.
Il fonda l’Institut des Petites Soeurs de la Sainte Famille et il s’éteignit le 21 janvier 1922, après avoir répété: « Vive la mort, car c’est le début de la vie ».