France : François Hollande adresse ses voeux à Benoît XVI

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Mgr Ventura introduit les voeux du Corps diplomatique

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M. François Hollande a adressé ses voeux à Benoît XVI lors des vœux du Corps diplomatique accrédité auprès de la République française, ce 11 janvier 2013, à l’Elysée.

« Je veux vous demander d’adresser au pape Benoît XVI mes vœux les plus respectueux » pour l’année 2013, a déclaré le président de la République à l’attention de Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique en France, qui venait de prononcer le discours de vœux des diplomates en qualité de doyen.

M. Hollande a également salué « les propos du nonce » et « leur caractère élevé ».

Au nom du Corps diplomatique, le nonce a manifesté leur « solidarité dans les échéances qui vont marquer la nouvelle année », en particulier « les grands défis, comme la crise financière qui n’est pas éteinte, les perspectives incertaines du développement économique dans un univers globalisé », et « les différentes régions du monde où des conflits provoquent encore trop de morts, de destructions, de souffrances dans les populations et dans les familles souvent contraintes d’abandonner leur pays ».

Les membres du Corps diplomatique, a-t-il assuré, « sont animés d’un même désir de paix, de justice et de progrès humain », et ils formulent « le souhait de la paix, dans la liberté et la justice, pour tous les peuples du monde », engageant « la responsabilité politique des Autorités ».

Citant Benoît XVI, Mgr Ventura a souligné que « la construction de la paix passe toujours par la protection de l’homme et de ses droits fondamentaux », rappelant que « depuis la Déclaration universelle des droits de l’homme, nos sociétés ont jeté les fondements sur lesquels il est possible de construire l’avenir fondé sur la dignité de la personne humaine ».

Dans ce contexte, a-t-il ajouté, « l’honneur de l’état de droit » est de se mettre « au service de cette protection » de la dignité de la personne, « pour garantir la liberté de tous » et « il y a des domaines qui ne sont pas disponibles », a-t-il mis en garde, « et que l’État a le devoir de protéger ».

Il a conclu en visant à mots couverts les réformes sociétales mises en œuvre actuellement par le gouvernement : « nous sommes certains que devant les défis souvent difficiles qu’impose l’évolution des moeurs, le peuple français saura choisir le chemin de l’équilibre ouvert sur l’avenir ».

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ZENIT Staff

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