ROME, lundi 2 juillet 2012 (ZENIT.org) – Le Patriarcat latin de Jérusalem salue l’inscription, vendredi 29 juin, de l’église de la Nativité de Bethléem, en Cisjordanie, au Patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Le site du «Lieu de naissance de Jésus», comprend également « la route de pèlerinage », précise la même source.
Le Patriarcat tient à souligner « que Bethléem, avant d’être le premier site palestinien inscrit sur la liste de l’Unesco, appartenait déjà au Patrimoine de l’Humanité quand on sait que 2 milliards de chrétiens vénèrent le lieu ainsi qu’un milliard de musulmans qui reconnaissant Jésus comme un prophète. Soit la moitié de l’humanité. Pour le Patriarcat, cette déclaration de l’Unesco est donc en soi très positive ».
« Le fait que l’Autorité palestinienne ait travaillé pour cette déclaration montre aussi une victoire diplomatique, ajoute le Patriarcat. Bethléem fait partie des Territoires Palestiniens, c’était donc pour l’AP un droit et même un devoir.
Ceci dit, ce n’est pas le point unique qu’il faut relever ».
Dans cette décision de l’Unesco, il y a aussi « l’image que les Palestiniens s’intéressent aux Lieux saints chrétiens et qu’ils ont, d’autre part, le désir d’encourager les pèlerinages et le tourisme religieux », indique la même source en précisant que « Bethléem est le premier site touristique des Territoires Palestiniens », avec deux millions de visiteurs en 2011.
« Ce classement au Patrimoine de l’Humanité manifeste l’intention de protéger ces Lieux saints contre les intempéries du temps ou tout autre risque. Il existe un règlement interne, le Statu quo, qui règle les relations entre les différents communautés chrétiennes et leur droits et devoirs par rapport au fonctionnement et à l’entretien de la Nativité. Il est souhaitable que l’Unesco et l’Autorité Palestinienne respectent cette particularité et n’interviennent que dans les cas exceptionnels », ajoute le communiqué.