ROME, lundi 23 janvier 2012 (ZENIT.org) – « La soif spirituelle de notre temps demande une réponse commune crédible et efficace », déclare le Père Federico Lombardi, dans son éditorial pour « Octava Dies », l’hebdomadaire d’information du Centre de télévision du Vatican (CTV), dont il est le directeur.
La réflexion du P. Lombardi, qui est aussi le directeur de Radio Vatican, revient sur les paroles prononcées par Benoît XVI à l’audience générale de mercredi dernier et centrées sur la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, en cours jusqu’au 25 janvier.
Les chrétiens unis sont « plus crédibles », a dit le pape, dans sa catéchèse, au premier jour de la Semaine de prière, soulignant encore une fois, explique le P. Lombardi, l’importance que « tous les chrétiens annoncent ensemble la vérité de l’Evangile de Jésus-Christ et donnent une réponse commune à la soif de notre temps ».
« Il parait évident, encore une fois, que l’engagement œcuménique est aujourd’hui essentiel et qu’il constitue le cœur de la mission de l’Eglise dans le monde, le cœur des grandes lignes du pontificat », commente le porte-parole du Saint-Siège.
Il relève à ce propos les divers événements à fond œcuménique qui ponctureront ces mois à venir comme : le prochain synode des évêques (du 7 au 28 octobre 2012), consacré à la nouvelle évangélisation dans la transmission de la foi chrétienne, et l’ « Année de la foi » (du 11 octobre 2012 au 24 novembre 2013) qui aura une dimension œcuménique au niveau universel, avec des célébrations spécifiques, comme vient de l’expliquer une note de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Revenant enfin sur les récentes paroles du pape à une délégation finlandaise, le P. Lombardi réaffirme l’importance d’un engagement œcuménique « profond » sur les questions anthropologiques, dont le but serait d’ « aider la société et les politiques à prendre des décisions sages et justes sur de grands thèmes relatifs à la vie humaine, la famille et la sexualité ».
« Une unité qui soit donc communion dans la foi, pour servir l’humanité en marche », explique en conclusion le P. Lombardi.
Isabelle Cousturié
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