ROME, lundi 14 novembre 2011 (ZENIT.org) – Mgr Marcuzzo, évêque titulaire d’Emmaüs et vicaire patriarcal pour Israël a béni le nouvel abbé de Latroun, dom René Hascoët, hier dimanche 13 novembre, rapporte Christophe Lafontaine sur le site Internet du Patriarcat latin de Jérusalem.
Le nouveau Père abbé s’est vu remettre la règle de saint Benoît, l’anneau et le bâton pastoral, signes de sa nouvelle mission auprès de ses frères moines en un jour symbolique, le 13 novembre étant le jour de « la Toussaint monastique »: c’est la fête de tous les saints qui ont vécu l’Evangile sous l’inspiration de la règle de saint Benoît. Le nouvel abbé a choisi pour devise Lex lux : La règle, c’est la lumière.
Dom René Hascoët a été élu le 30 juin 2011, cinquième abbé de l’Abbaye trappiste de Latroun, située entre Jérusalem et Tel Aviv. Le mandat est à temps non déterminé. Avant son élection dom René y exerçait le service de supérieur ad nutum depuis le 15 juin 2008.
Le nouvel abbé a reçu des mains de Mgr Marcuzzo la bénédiction abbatiale afin qu’il soit « comblé des dons de l’Esprit ». Mgr Marcuzzo représentait le patriarche latin, Mgr Fouad Twal, actuellement à Beyrouth (Liban) pour le Conseil des patriarches catholiques d’Orient.
Au terme de la célébration, dom Hascoët a remercié Mgr Marcuzzo, l’Eglise de Jérusalem, dans la diversité de ses rites, et tous ceux présents, notamment les personnes venues de France. Il a manifesté sa gratitude et exprimé avoir été touché « de la reconnaissance de la vocation monastique au sein de l’église locale ».
Mgr Marcuzzo était entouré de Mgr Antonio Franco, nonce apostolique en Israël et délégué apostolique à Jérusalem et dans les Territoires palestiniens, de Mgr Paul Nabil Sayah, vicaire général des Maronites, et de Mgr Grégoire Pierre Melki, exarque patriarcal de l’Eglise Syro-catholique de Jérusalem. Etaient également présents le Père abbé de l’abbaye-mère de Sept-Fons, dom Patrick Olive, et une quarantaine de prêtres. Le consul général de France a assisté à la célébration, et l’assemblée était formée de catholiques d’expression arabe et juive. Des moines et des moniales bénédictins d’Abu Gosh ont accompagné la célébration de leurs chants. De nombreux représentants de communautés religieuses ont également participé à la fête.