ROME, Mardi 20 septembre 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI a expliqué les raisons de son voyage en Allemagne, dans sa salutation en allemand, à l’angélus de dimanche 18 septembre : il invite les catholiques à l’accompagner de leur prière. Une traduction de Radio Vatican.
A la fin de la prière de l’Angélus, le pape a en effet salué les pèlerins allemands présents à Castel Gandolfo en disant : « J’envisage avec joie la rencontre de tant de personnes lors ma visite cette semaine en Allemagne et vous prie de bien vouloir accompagner mon voyage de vos prières pour que le Seigneur nous aide à redécouvrir la beauté et la fraîcheur de la foi, et que nous puissions donner à nos frères l’espérance et une orientation pour le futur ».
Le pape a rappelé, à la suite d’Isaïe – la première lecture de la liturgie de ce dimanche – que « Dieu est riche en pardon. Tentons de répondre généreusement à cette offre en imitant l’amour de Dieu et en collaborant au bien qui existe en ce monde. »
Le pape Benoît XVI se rend pour la troisième fois dans sa patrie depuis son élection en 2005, à partir de jeudi, 22 septembre, et jusqu’à dimanche, 25 septembre. Mais ce sera une première visite officielle.
A quelques jours de ce déplacement, Benoît XVI s’est exprimé dans l’émission « Wort zum Sonntag » ou Une parole pour le dimanche sur la chaîne de télévision publique allemande ARD (cf. Les « Documents » de Zenit du 18 septembre 2011).
Le pape, explique la synthèse de Radio Vatican, se dit très heureux de se rendre en Allemagne. Trois événements sont une source de joie particulière pour Benoît XVI.
D’abord ses rencontres prévues à Berlin et son discours à la tribune du Bundestag, le Parlement allemand.
Puis son déplacement à Erfurt, où le Pape rencontrera les représentants de l’Eglise évangélique d’Allemagne. Il ne s’agit pas d’un événement sensationnel prévient Benoît XVI : « Nous prierons ensemble et c’est là la vraie grandeur de cet événement œcuménique ».
Enfin le dernier moment attendu par Benoît XVI est sa rencontre avec les catholiques à Fribourg mais aussi à Eichsfeld, un petit morceau de terre resté catholique malgré les péripéties de l’histoire.
Dans sa patrie, le pape rencontrera aussi une délégation de la communauté juive.
