Cette formation, qui s’insère dans le vaste programme du Congrès eucharistique s’adresse aux volontaires membres d’associations sportives (éducateurs, arbitres, entraîneurs) mais aussi à des enseignants et des dirigeants. Elle est organisée par le Bureau national pour la pastorale du temps libre, du tourisme et du sport de la Conférence épiscopale italienne, en collaboration avec la section Eglise et Sport du Conseil pontifical pour les laïcs et la Fondation Jean-Paul II pour le sport.
Au programme : formation et volontariat, avec 5 sessions dédiées à l’influence du sport dans la vie affective et sociale de l’homme : « sport et fragilité » ; « sport et affectivité » ; « sport, travail et fête » ; « sport et tradition » ; « sport et citoyenneté ».
« Les scandales liés au sport ne sont pas seulement liés au dopage, aux paris et à la corruption des arbitres », a expliqué Edio Costantini, président de la Fondation Jean-Paul II pour le sport. « Nous avons en effet sous évalué le grave problème de l’évasion fiscale et de tant d’autres illégalités qui, selon la Brigade des Finances, est plutôt répandu sur le territoire et gravite autour du monde des sociétés sportives ».
Rappelant l’appel à la « grande conversion culturelle et sociale » lancé par le cardinal Angelo Bagnasco, président de la Conférence épiscopale italienne, Edio Costantini a rappelé que « le monde du sport a aussi besoin de nouveaux dirigeants sportifs qui soient non seulement préparés d’un point de vue technique mais qui soient aussi préparés chrétiennement et conscient moralement de l’exemple de ‘transparence’ que le monde du sport doit donner pour contribuer au renouvellement de la société civile ».
