La conférence de Londres s’intéresse aux chrétiens de Terre Sainte

S.B. Fouad Twal évoque l’importance d’éduquer les jeunes au respect réciproque

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ROME, Mercredi 20 juillet 2011 (ZENIT.org) – La Conférence internationale sur les chrétiens de Terre Sainte, organisée à Londres sous les auspices de l’archevêque de Canterbury, du primat anglican Rowan Williams et de l’archevêque catholique de Westminster, Mgr Vincent Nichols, s’est arrêté au second et dernier jour des travaux (18 et 19 juillet), sur la présentation d’initiatives pratiques visant à l’amélioration de la vie quotidienne des communautés chrétiennes.

Présent à cette conférence, S.B.Fouad Twal, patriarche de Jérusalem des Latins, a salué sur Radio Vatican le témoignage « très riche » de personnes du clergé et de l’Eglise, mais aussi de laïcs, de jeunes et de moins jeunes.

Le témoignage de ces jeunes laïcs a été très équilibré, a-t-il affirmé, « il n’y a eu aucun appel à la vengeance, à la violence. Au contraire, ils ont bien parlé de leur désir d’une plus grande justice, d’une meilleure paix, d’une liberté de mouvement, d’une liberté de visiter les lieux saints ».

« Je sais que cette conférence de deux jours ne permettra pas de tout affronter, mais c’est un début », a ajouté le patriarche. « Que les catholiques, les protestants, les anglicans, les musulmans, les juifs soient ensemble est déjà un signe positif. Plus nous nous rencontrons, mieux c’est, parce que nous nous connaissons mieux et la connaissance nous aide à être plus équilibrés, plus modérés, plus respectueux les uns envers les autres ».

Actuellement, a poursuivi le patriarche, « les populations, les fidèles, les citoyens sont conscients que cette situation ne peut pas durer. Ce sont plutôt les hommes politiques qui n’ont pas toujours les pieds sur terre ». « Les fidèles de toutes confessions chrétiennes, musulmanes et juives disent que cette vie ne peut pas continuer », a-t-il insisté. « Ils ont tous le désir de vivre une vie normale dans la sérénité ».

Le thème au coeur de la conférence était : l’importance « d’éduquer nos jeunes au respect réciproque, à la connaissance réciproque ».

« Nous espérons – a-t-il enfin affirmé – que l’Occident, Londres et l’Europe seront plus conscients de notre situation véritable et que chacun, selon ses propres possibilités, oeuvrera pour une plus grande justice et pour la paix pour tous ».

Marine Soreau

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ZENIT Staff

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