« Il est indispensable de réfléchir à ces modèles de communication » et notamment au blog qui permet une « communication immédiate, spontanée, directe », affirme-t-il sur Radio Vatican. Le cardinal évoque la réunion des blogueurs au Vatican, le 2 mai dernier, durant laquelle ces derniers dialoguaient « de manière ininterrompue avec des centaines et des centaines d’autres blogueurs à travers Twitter ».
« Nous avons voulu, nous aussi, nous insérer au sein de cette communication minime, microscopique qui est celle du tweet », explique-t-il.
Un « tweet » est composé de 140 caractères. « C’est un effort de synthèse absolu » et cela permet d’être en même temps « très incisif ». « C’est pourquoi je crois que c’est aussi une grande leçon pour la communication religieuse », estime le cardinal Ravasi.
Doit-on craindre un risque de superficialité ? « C’est le revers de la médaille : la communication par blog est une communication par nature très simplifiée parce qu’il faut donner la nouvelle dans sa substance. Le tweet est encore plus court et le risque est donc la banalisation, l’excès de simplification », explique-t-il. « Nous devrons donc certainement en tenir compte », estime le cardinal Ravasi.
Il faudra également, conclut-il, « faire une longue éducation pour communiquer le plus possible la vérité, comme nous le rappelle Benoît XVI, c’est-à-dire communiquer une substance et non pas une illusion ».
Marine Soreau