ROME, Mardi 5 juillet 2011 (ZENIT.org)–« Diagnostiquée en état de mort cérébrale, une femme se réveille », titre « Gènéthique », la synthèse de presse de la fondation Jérôme Lejeune.
« Au Canada, une femme s’est réveille après avoir été diagnostiquée en état de mort cérébrale.
« Agée de 76 ans, Madeleine Gauron avait été hospitalisée à l’hôpital Sainte Croix de Drummondville pour une inflammation de la gencive. S’étant étouffée en consommant des aliments solides, la vieille dame tombe dans le coma, après des manœuvres de réanimation cardiaque inappropriées. Le personnel médical contacte alors ses proches et leur déclare que leur parente est en état de mort cérébrale, et qu’il n’y a plus d’espoir. Il leur demande aussi si la défunte était favorable au don d’organe, l’équipe ayant notamment besoin de « ses yeux » pour un autre patient.
« La famille, pourtant favorable au don d’organe lorsque les analyses médicales prouvent sans ambigüité le décès de la personne, s’oppose à la demande du corps médical devant l’irréalisme de la situation. Le lendemain, ils apprennent avec stupeur que leur parente s’est réveillée. « On n’en revenait pas, témoigne son fils, elle n’était pas morte. Si on avait décidé de donner ses organes, on l’aurait tuée… ».
« La vieille dame est aujourd’hui capable de manger, parler et marcher et a tout de suite reconnu ses proches. Sa famille souhaite à présent lui faire pratiquer un scanner cérébral afin d’évaluer les séquelles de cet incident. Elle va également entamer des poursuites judiciaires contre l’hôpital ».
Sources :Canoe.ca (Audrey Ruel-Manseau)29/06/2011 – Cyperpresse.ca 30/06/2011 – La Tribune (Jean-Pierre Boisvert)30/06/2011 – Journalexpress.ca(Lise Tremblay)30/06/2011