ROME, Dimanche 3 juillet 2011 (ZENIT.org) – « Il faut abandonner le chemin de l’arrogance de la violence » : Benoît XVI propose ainsi la « règle de vie » de la « douceur » dans les relations interpersonnelles et dans le rapport à l’environnement.
Le pape a présidé la prière mariale de l’angélus à midi, place Saint-Pierre, depuis la fenêtre de son bureau. L’angélus de dimanche prochain aura lieu à Castel Gandolfo où Benoît XVI part se reposer cette semaine.
Le pape a commenté l’évangile du jour où le Christ dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos »(Mt 11, 28-30).
Le pape a souligné qu’aujourd’hui comme hier, le Christ a « compassion » des foules, des « personnes oppressées par des conditions de vie difficiles » ou « dépourvues de points de référence valides pour trouver un sens et un but à leur existence ».
Benoît XVI a mentionné les « pays les plus pauvres, éprouvés par l’indigence », et « les pays les plus riches » où vivent « tant d’hommes et de femmes insatisfaits, et même malades de dépression », les « nombreux réfugiés et déplacés », « ceux qui émigrent en mettant leur vie en danger ».
L’invitation encore actuelle du Christ s’adresse à tous, insiste le pape, avec cette « condition » : « Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos ». Ce « joug », explique le pape c’est « la loi de l’amour », c’est par conséquent, « une règle de vie fondée sur l’amour fraternel, qui a sa source dans l’amour de Dieu », voilà « le vrai remède aux blessures de l’humanité ».
Le pape indique la condition a contrario : « Il faut abandonner le chemin de l’arrogance de la violence utilisée pour se procurer des positions de pouvoir toujours plus grand, pour s’assurer le succès à tout prix ».
Il applique cette « règle de vie » de la « douceur » aussi bien au rapport à l’environnement qu’aux relations humaines : c’est la « règle du respect et de la non-violence, c’est-à-dire de la force de la vérité, contre tout abus de pouvoir », « celle qui peut assurer un avenir digne de l’homme ».
Voilà ce qui permet en définitive de « faire l’expérience de la paix intérieure », et d’être « capables de consoler » ceux qui « avancent péniblement sur le chemin de la vie ».
Anita S. Bourdin