ROME, Vendredi 25 mars 2011 (ZENIT.org) – C’est à travers une lettre adressée à tous les évêques d’Europe que la présidence du CCEE souligne le rôle et les défis futurs pour le CCEE qui célèbre aujourd’hui ses 40 ans d’histoire au service de l’Église en Europe, indique le communiqué.
Il y a quarante ans, le 25 mars 1971, les premières règles régissant le Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE) ont été approuvées. C’est avec une lettre adressée à tous les évêques en Europe que, la présidence du CCEE parcourt l’histoire de cet organisme continental au service de la communion des évêques et définit les domaines d’activités des prochaines années.
Le CCEE – écrit la présidence – « peut être considéré comme étant l’un des fruits du Concile Vatican II et de l’approfondissement de la vérité ecclésiologique de la communion des évêques, qui avait précisément été mise en exergue à cette époque-là ». En effet, depuis ses origines, le CCEE a été conçu comme « un organisme qui devait respirer ‘de ses deux poumons’ et qui devait accueillir la hiérarchie ecclésiastique du continent européen tout entier ».
En définissant ce qu’est le CCEE, les responsables de l’organisme européen, rappelle qu’il « a essayé de se poser comme un laboratoire, une école et un foyer de communion. Le CCEE n’est jamais devenu un organisme ‘fort’, avec de vastes structures et une grande visibilité sur la scène politique et sociale. Nous avons préféré parcourir une voie plus discrète, visant, avant tout, à faire en sorte que nos réunions soient des lieux de prière, de rencontre, d’amitié, de dialogue, d’échange, de confiance, d’information et de débat sur des problèmes communs. Nous avons donc appris à nous sentir encore plus une seule Église catholique et à respecter la diversité des situations et des sensibilités, à nous charger des poids et des problèmes des autres, à intensifier les projets de collaboration et d’aide, dans une optique d’échange de dons »
La présidence du CCEE poursuit : « Actuellement, les défis que l’Europe se doit d’affronter sont peut-être différents, mais l’importance des rapports entre nous, les évêques, et entre nos Conférences épiscopales n’a pas diminué pour autant »… « Nos efforts visant à établir des réseaux d’amitié et de solidarité, à une époque où la vie est en train de s’interconnecter de plus en plus, devient donc un témoignage de la sollicitude de l’Église qui, étant catholique de par sa nature, se sent appelée à être présente et à transmettre la lumière du Christ dans ce monde globalisé ».
En définissant les domaines d’activités sur lesquels le Conseil travaille, les trois cardinaux qui dirige le CCEE, rappelle que l’attention primaire de cet organisme ecclésial européen est « dirigée vers l’homme en Europe, vers sa situation personnelle, spirituelle et sociale. Pensons notamment aux questions concernant les migrations et aux problèmes liés au déclin démographique : à la famille, à l’instruction et à la culture du respect pour la vie à défendre dans toutes ses phases, depuis la conception et jusqu’à la mort naturelle. Seule la culture de l’amour et de la vie peut garantir un futur. Pour nous, aimer l’homme veut dire également et surtout, donner à chacun la possibilité de rencontrer et de connaître Jésus Christ. C’est pour cette raison que le CCEE est particulièrement engagé dans l’évangélisation et dans le soin de la foi ».
De l’organisme européen, protagoniste dans la réalisation des Rassemblements œcuméniques européens, la lettre souligne son engagement pour l’unité des chrétiens en Europe et en particulier, écrivent les membres de la présidence, « les relations que nous développons depuis quarante ans avec la KEK – la Conférence des églises européennes – née en 1959 et qui réunit un bon nombre d’églises chrétiennes dans toute l’Europe, mais également les rencontres avec les églises orthodoxes de l’Europe, que nous menons depuis quelques années avec grand intérêt ».
La lettre se conclue par l’invitation faite aux fidèles chrétiens de prier pour remercier le Seigneur pour « le don du CCEE ».