Benoît XVI visite la bibliothèque apostolique

« Un lieu éminent de la mémoire historique de l’Eglise »

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ROME, Lundi 20 décembre 2010 (ZENIT.org) – Benoît XVI a parlé de la Bibliothèque apostolique vaticane comme un « lieu éminent de la mémoire historique de l’Eglise » auquel le cardinal Ratzinger aurait aimé se consacrer après avoir quitté sa charge de préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

Le pape a visité samedi 18 décembre la Bibliothèque apostolique vaticane, ouverte au public après trois années de restauration.

Benoît XVI a pu passer une heure dans cette Bibliothèque du Saint-Siège, connue comme « apostolique » parce qu’elle a été, dès sa fondation (c’est une des plus anciennes au monde), considérée comme la « Bibliothèque du pape », lui appartenant directement.

Dans ce lieu, où l’on trouve parmi les milliers de volumes le « Codex Vaticanus », le plus ancien manuscrit complet de la Bible, le pape a élevé une prière : « Tu es grand, Seigneur notre Dieu. Ecoute notre prière et bénis ceux qui fréquenterons cette bibliothèque apostolique pour cultiver les sciences et les arts. Fais que, comme d’honnêtes chercheurs du vrai, illuminés par la sagesse de ton Verbe, ils orientent leurs efforts à la construction d’un monde plus humain ».

Le pape a été accueilli à 11h00 par le cardinal-archiviste et bibliothécaire de la Sainte Eglise romaine, le cardinal Raffaele Farina, et a ensuite salué personnellement les employés qui lui ont fait admirer incunables, monnaies anciennes, papyrus…

L’Espagnol Manuel Capa a remis au souverain pontife l’original 1/500 d’une collection de douze estampes eau-forte, réalisées en 1995 en l’honneur du pape Jean-Paul II par douze des plus grands artistes du monde, dont Oswaldo Guayasamín (Equateur), Eduardo Chillida (Espagne), Denis Long (Etats-Unis) et Monir Islam (Bangladesh), et qui seront maintenant conservées dans la bibliothèque apostolique vaticane.

Le 9 novembre 2010, à l’occasion de la réouverture de la Bibliothèque, Benoît XVI avait envoyé une lettre au cardinal Farina dans laquelle il affirmait qu’il s’agissait du « lieu où les plus hautes paroles humaines sont recueillies et conservées, miroir et reflet de la Parole, du Verbe qui illumine tout homme ».

C’est pourquoi il définit la Bibliothèque de « lieu éminent de la mémoire historique de l’Eglise universelle où sont conservés des témoignages vénérables de la tradition manuscrite de la Bible ».

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ZENIT Staff

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