ROME, Mardi 19 octobre 2010 (ZENIT.org) – Le patriarche grec-melkite Gregorios III demande au ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini, de faire pression sur Israël, dans le cadre des relations d’amitié italo-israéliennes, et pour stimuler le processus de paix.
Le début de la seconde semaine de l’Assemblée spéciale du Synode des évêques pour le Moyen-Orient a été marquée par la réception donnée par le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, en l’honneur des patriarches et évêques majeurs participant aux travaux du synode
« Le ministre a frappé les patriarches par son franc-parler et par son engagement chrétien en particulier pour la défense des symboles chrétiens en Europe et de la liberté religieuse. Comme il les a frappés aussi par sa lucidité dans sa description du long processus pour la signature entre l’Union européenne et la Syrie des accords d’Etat Tiers ou encore le cas de la demande d’adhésion de la Turquie qui, lui, sera un chemin bien plus long », indique un communiqué du patriarcat grec-melkite.
La même source précise que « le conflit israélo-palestinien a été au cœur des entretiens comme il est au cœur des crises du Moyen-Orient ».
Intervenant dans le débat, le patriarche Gregorios III a demandé à Franco Frattini de « faire pression sur Israël dans le cadre de relations amicales entre les deux Etats ». Le patriarche estime en effet que « seuls des pays amis d’Israël peuvent faire pression sur le gouvernement israélien pour obtenir l’effort nécessaire pour arriver aux concessions obligatoires sur le chemin d’une paix possible ».
Au terme de l’assemblée de lundi 18 octobre, le patriarche Gregorios III a également été invité par Mgr Gregor Hanke, évêque du diocèse allemand d’Eichstätt, à rencontrer les Rév. PP. Paul Schmid et Alexandre Petrynko respectivement recteur et vice-recteur du Collegium Oriental d’Eichstätt à la résidence Paul VI au Vatican.
Le but de la rencontre, indique le patriarcat, était d’envisager un partenariat entre le grand séminaire patriarcal Sainte-Anne et le Collegium Oriental pour permettre l’envoi de séminaristes en formation à Eichstätt.