ROME, Mercredi 21 avril 2010 (ZENIT.org) – Mgr Josef Clemens, ancien secrétaire de Benoît XVI, a invité les fidèles à « avoir confiance dans les responsables de l’Eglise » en cette période d’épreuves.
Ses propos ont été repris par L’Osservatore Romano, le 21 avril. A l’occasion des 5 ans de pontificat du pape allemand, lors d’une conférence donnée le 17 avril à Marktl am Inn, village natal de Joseph Ratzinger, l’actuel secrétaire du Conseil pontifical pour les laïcs a évoqué l’« extraordinaire engagement personnel » de Benoît XVI.
Ancien secrétaire de Benoît XVI, Mgr Clemens a aussi mis en cause les médias « qui cherchent de toutes leurs forces à impliquer Benoît XVI » dans les affaires d’abus sexuels de prêtres sur mineurs.
Les attaques contre le pape se sont « intensifiées » alors qu’il « devrait être clair » pour tous les observateurs que lorsqu’il était préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Joseph Ratzinger « a agi avec une détermination et une transparence absolue », a-t-il affirmé.
Il a donc invité à « avoir confiance dans les responsables de l’Eglise » et dans le fait « qu’ils surmonteront cette période d’épreuve et de purification ». « Et cela vaut surtout pour Benoît XVI ». Et d’inviter à prendre en compte l’ « engagement exemplaire de toute une vie ».
Un engagement qui devrait concerner tout chrétien. « Dans la situation actuellement difficile de toute l’Eglise, nous sommes appelés à assumer notre responsabilité. Nous avons tous le devoir d’éviter le mal mais aussi de le vaincre par notre bien ».
Le lendemain, dimanche 18 avril, le haut prélat célébrait la messe dans l’église paroissiale de saint Osvald, où Joseph Ratzinger fut baptisé.
Il a rappelé la clausula Petri, la réponse de Pierre au Sanhédrin : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Ac 5, 29). « Il devient de plus en plus clair qu’en plus de la pression évidente ou de la persécution directe, comme cela arrive actuellement dans certaines parties du proche et de l’extrême Orient », dans les pays occidentaux aussi, l’on voudrait que la Parole de Dieu disparaisse de « l’espace public ».
Selon lui, Benoît XVI offre le premier cet exemple « d’obéir plus à Dieu ». Et cela « présuppose que nous écoutions, rappelions et acceptions la Parole pour la rendre active dans notre vie ; que nous devons la défendre des paroles des hommes et ne pas la laisser sans protection », a conclu le haut prélat.
